Pour le maire et organisateur de l’événement, Gilles Salvas, il était primordial de marquer cette 25e édition avec la venue d’une grosse vedette de la musique country. « On avait frappé un gros coup avec Guylaine Tanguay en 2021 afin de relancer le festival après la pandémie. Cette année, il fallait frapper encore plus fort pour souligner nos 25 ans. Irvin Blais est déjà venu chanter à ma salle de réception pour 300 $ à l’époque où il n’était pas connu. Aujourd’hui, il coûte beaucoup plus cher, mais il va nous apporter une belle visibilité », mentionne M. Salvas sur un ton humoristique.
Ce dernier était loin de se douter que son festival fondé dans les années 90 allait survivre si longtemps. « On était avant-gardistes dans la région. Il y a 35 ans, mon frère aîné, Léo, a démarré le Festival Western de Sorel. Il y avait peut-être seulement quatre ou cinq festivals de ce genre au Québec. J’avais déjà mon groupe de musique, Gilles Salvas et Compagnie. Mon frère nous faisait chanter à Sorel. On a commencé à se faire engager un peu partout dans les années 90. Ensuite, j’ai décidé de démarrer le Festival Western à Saint-Robert. Ce qui nous a toujours démarqué des autres festivals est le fait que la journée du dimanche est consacrée au folklore. »
« On s’attend à accueillir au-dessus de 400 campeurs cette année. En moyenne, on attire 5000 visiteurs par édition. Il y a du plaisir à avoir qu’il fasse beau temps ou mauvais temps puisque tout se déroule sous la patinoire couverte à la municipalité. Les gens sont au sec en ayant les deux pieds sur l’asphalte. C’est une belle amélioration que nous avons apportée avec le temps », ajoute M. Salvas.
À titre de maire de la municipalité de plus de 1800 habitants, Gilles Salvas se réjouit de la venue d’autant de visiteurs dans la région. « Même si je suis maire, on loue le terrain à la municipalité, ça fait des revenus pour les loisirs. Ça apporte également des retombées économiques à Sorel-Tracy puisque les gens vont magasiner. Nous avons des motorisés qui s’installent sur les lieux quelques jours avant l’événement, ils vont faire l’épicerie en ville. Tout le monde est gagnant là-dedans et je devrais continuer tant que la santé y sera », de conclure M. Salvas.
