Le conseil a fait cette demande « en raison des inquiétudes soulevées dans la population », souligne-t-il via communiqué. Il s’appuie également sur une recommandation de son comité consultatif en développement durable et des changements climatiques.

Parmi les inquiétudes, la Ville note les risques d’émanation et de fumée dans l’air et les risques d’incendie. Elle veut connaître les exemples de déploiement de cette technologie ailleurs dans le monde.

Selon la Ville, plusieurs autres questions doivent être répondues, comme celles entourant l’entreposage des matériaux traités, le passage et le nettoyage des véhicules, la proximité avec le secteur résidentiel et le secteur de conservation d’un milieu naturel sensible, les opportunités de développement technologique et commercial de même que la disposition des résidus ultimes traités.

« Nous considérons important que les Contrecœuroises et les Contrecœurois obtiennent toutes les réponses à leurs questions. Tout en reconnaissant l’autonomie du BAPE dans le cadre de ce projet, la Ville de Contrecœur demande à l’organisme d’aller au bout du processus. Tout projet doit se faire en respect de l’environnement sur notre territoire », a mentionné la mairesse Maud Allaire.

Les citoyens, organismes et institutions avaient jusqu’au 28 juin pour faire une demande d’examen complet du projet au BAPE, ce que la Ville a fait.