« Flower » n’a pas tenté d’éviter la question qui est sur toutes les lèvres depuis plus d’un an : Marc-André, prends-tu ta retraite après cette saison?
« Je souhaite profiter de ma dernière année, a-t-il divulgué. L’an dernier, j’ai commencé la saison en pensant que c’était ma dernière. Durant l’année, ça l’a changé et j’avais du fun. »
Le deuxième gardien le plus victorieux de l’histoire de la Ligue nationale de hockey n’a plus rien à prouver après 20 saisons professionnelles notamment ponctuées de trois coupes Stanley (2009, 2016 et 2017) et d’un trophée Vézina (2021). Mais pourquoi retourner entre les poteaux en 2024-2025 à l’âge de 40 ans?
« Pourquoi pas? J’adore le hockey, ç’a toujours été ma passion depuis que je suis tout jeune. Je me considère chanceux de pratiquer ce métier et de l’avoir fait aussi longtemps », a tout simplement lancé le Sorelois.
Le 17 avril dernier, Fleury a paraphé une entente d’une saison pour 2,5 M$ avec le Wild du Minnesota, qui représentait la seule option dans son esprit. « J’ai bougé ma famille et mes enfants beaucoup dans les dernières années. Mes deux plus vieilles ont changé d’école à tous les ans pratiquement. Je ne voulais pas les déménager ailleurs. C’était donc la meilleure solution pour ma famille et moi. »
Comme chaque saison, Marc-André aspire aux grands honneurs. « Je voudrais faire les séries et avoir la chance de jouer pour la coupe. C’est le moment le plus fun dans l’année avec l’atmosphère et l’intensité. […] On a un bon mix de vétérans et de jeunes avec le Wild », a-t-il détaillé.
Lors de la prochaine saison, il pourrait devenir le deuxième gardien avec le plus de matchs amorcés, alors qu’il en compte présentement 995. Il devra faire mieux que Patrick Roy, Roberto Luongo et Martin Brodeur qui en cumulent respectivement 1003, 1014 et 1251.
Une pluie d’éloges
Maintenant qu’il a mis cartes sur table concernant sa retraite, Marc-André Fleury souhaite savourer chaque instant de la prochaine campagne. Il a l’intention de profiter de ces derniers moments, notamment dans les amphithéâtres où il a joué, soit Pittsburgh, Las Vegas et Chicago. Sans oublier Montréal où les partisans l’avaient acclamé, le 17 octobre 2023, pensant qu’il s’agissait du dernier match de « Flower » dans le temple des glorieux.
« Je ne m’attends pas à ça de Montréal chaque fois. C’est correct, je n’ai pas besoin de plus d’attention! Mais c’était vraiment gentil de la part des partisans », a confié le gardien avec un sourire en coin, avant d’aller signer des autographes aux nombreux partisans qui l’attendaient.
Anthony Beauvillier et François Beauchemin n’ont pas tari d’éloges envers leur compagnon.
« Depuis que je suis jeune, il est une idole pour moi. C’est un exemple de persévérance et c’est tout un compétiteur. D’avoir mon nom à côté du sien lors d’un tournoi de golf, et même celui de François [Beauchemin], c’est un honneur pour moi. D’avoir eu la chance de jouer contre Marc-André et même d’avoir réussi à compter, c’est un honneur! » mentionne Anthony Beauvillier avec amusement.
« Il est terre à terre et personne n’est plus important qu’un autre avec lui. C’est le fun à voir », a souligné François Beauchemin.
