9 juillet 2024 - 07:02
Un projet majeur de 1,7 M$ mené par le Chantier d’attraction de la main-d’œuvre et sa région
La plateforme transactionnelle virtuelle sera lancée cet automne
Par: Jean-Philippe Morin

Un aperçu de ce que pourrait avoir l’air la plateforme lancée cet automne, qui sera accessible autant par téléphone que la tablette et l’ordinateur. Photo gracieuseté

Un projet unique au Québec verra le jour d’ici quelques mois dans la région de Sorel-Tracy. Le Chantier d’attraction de la main-d’œuvre et sa région prépare actuellement une plateforme transactionnelle intitulée Carrefour virtuel région d’attraction, d’installation et de rétention des talents et des familles dont le lancement est prévu cet automne.

« On crée quelque chose qui n’existe pas encore. On doit donc faire différentes analyses et on est en période de tests pour que cette solution transactionnelle soit efficace dès son lancement », révèle le coordonnateur du Chantier, Mathieu Beaufort.

Rappelons qu’en février dernier, le lancement de l’image de marque « Là où les contraires s’attirent » avait été effectué. Le Chantier a utilisé cette image de marque pour créer la plateforme.

Emploi, logement, écoles…

Bien sûr, cette plateforme aura comme but premier de mettre en lien des employeurs de la région à des candidats potentiels, qu’ils viennent de la région, du Québec, du Canada ou même de l’international.

« Un candidat intéressé à un employeur va pouvoir bénéficier d’une personne-ressource qui fera le lien entre tout ce monde. Par exemple, quelqu’un qui est intéressé par une job quelconque pourrait passer une entrevue avec un employeur ou même faire une offre d’emploi spontanée même si un poste n’est pas affiché », explique M. Beaufort.

Selon le coordonnateur, la valeur ajoutée se situe au niveau de l’accompagnement. « On parle beaucoup du volet emploi, mais on va être capables de soutenir la recherche de logements, l’accompagnement pour l’inscription à l’école ou la garderie et même la recherche de loisirs. Un tableau de bord va donc pouvoir suivre chaque candidat et chaque famille, alors que les employeurs vont avoir leur propre kiosque personnalisable à 100 % afin de se mettre en valeur via une vitrine virtuelle », ajoute M. Beaufort, qui invite les employeurs à mettre à jour leur kiosque virtuel.

D’ailleurs, le Chantier travaille présentement à ce que les entreprises soient nombreuses à se créer un kiosque avant le lancement de cet automne. « La clé, c’est qu’il y ait du trafic sur l’application et le site. On n’est pas la seule région qui fait des démarches pour attirer des gens. On a choisi une façon innovante pour y arriver, mais ça prend la collaboration de tous, autant des entreprises que des citoyens qui vont avoir le réflexe de la consulter », indique Mathieu Beaufort.

En ce sens, un webinaire a eu lieu en avril dernier afin d’expliquer l’avancée du projet aux entreprises, qui seront de nouveau sollicitées pour un autre webinaire sous peu.

Des firmes de la région mises à contribution

Si la plateforme est conçue par l’Agence Valtech basée à Montréal, deux agences de la région ont remporté un appel d’offres spécifique le 12 juin dernier afin de promouvoir l’image de marque de la région dans les prochains mois. L’Agence Caza s’occupera du volet citoyen de la marque, tandis que COLOSSE s’occupera du volet économique.

« Il va se créer une synergie entre deux agences de communication marketing dans des créneaux différents. Dans le volet économique, on voudra attirer des regards externes pour les entreprises, alors que du côté citoyen, on va parler plus du milieu de vie qui nous rend fiers ou les événements, par exemple », révèle M. Beaufort.

D’ici le lancement de la plateforme virtuelle cet automne, les démarches se poursuivent afin de l’alimenter, comme la prise d’images de paysages ou la rédaction de textes. Ce projet « Signature innovation » dispose d’un budget de 1 423 165 $ du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) et de 284 633 $ de la MRC de Pierre-De Saurel. Le porte-parole du Chantier, Mario Fortin, assure que le budget est et sera respecté, tout comme l’échéancier.

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