Ces employés, dont la convention collective est échue depuis le 23 avril 2023, ont débrayé à partir du 19 juillet à 7 h au 22 juillet à 6 h 59. « Ils sont entre 60 et 70 employés, incluant les employés temporaires touchés par ce conflit avec l’employeur. Ils sont hyper motivés à renouveler leur convention collective », mentionne Luc Laberge, représentant syndical pour les Métallos avec lequel les employés sont syndiqués.
« La prochaine perturbation ne sera pas nécessairement une grève générale illimitée, mais passera certainement par des moyens de pression », affirme-t-il.
Le 22 juillet, le comité de négociation se présentait en conciliation, espérant voir une réelle volonté de négocier de la part de l’employeur. « Si les négociations n’avancent pas, on va faire la même chose avec les bateaux… Ils n’avanceront pas », lance-t-il ironiquement.
Ce dernier rappelle que depuis la dernière fois, l’employeur, soit la Société des traversiers du Québec, autrement dit le gouvernement, n’a fait aucune offre supplémentaire et est resté sur ses positions.
La prochaine rencontre entre les deux partis est prévue le 21 août prochain.