La carte qui est présentée ci-dessous montre que le maire de Sorel-Tracy est le mieux payé avec des revenus totaux de 132 960 $, mais la Ville est aussi la plus populeuse avec près de 36 000 habitants. Suit ensuite la mairesse de Contrecœur avec près de 85 000 $. Les rémunérations les plus basses reviennent à Richard Gauthier, maire de Massueville avec des revenus totaux de 21 194 $ pour une population de 547 et Marie Léveillée, mairesse de Saint-Gerard-Majella, avec des revenus totaux de 23 810 $, dans ce cas-ci, pour une municipalité rurale qui compte moins de 300 habitants. Gilles Salvas, maire de Saint-Robert, nous explique pourquoi les petites municipalités ne sont pas si différentes des plus grosses villes en matière de responsabilités.
Comme peuvent en témoigner les élus, il n’y a pas que l’importance démographique des municipalités qui entre en ligne de compte, mais aussi toutes les responsabilités accompagnant leur sacerdoce. Les multiples implications des élus sur différents comités, tables régionales ou la MRC, donc des tâches à l’extérieur du conseil municipal, leur donne un supplément. Les élus consacrent du temps aux activités de leurs concitoyens, bien souvent en dehors des heures ouvrables, les soirs et les fins de semaine.
L’analyse de Danielle Pilette, professeure associée de gestion municipale à l’UQAM nous dresse également une analyse de la situation dans notre secteur.
Rappelons que dans la MRC de Pierre-De Saurel, on compte huit municipalités sous 2000 de population dont quatre de très petite taille et quatre se rapprochant du 2000. Les montants totaux pour ces maires sont modestes, sous 30 000 $, dans quatre municipalités. Ce sont donc des maires à temps partiel, dans l’optique de contribution à leur milieu.