C’est ce que croit Gilles Salvas, maire de Saint-Robert où l’on retrouve 1863 habitants. « Petite municipalité ou non, il y a beaucoup à faire, particulièrement en milieu rural où l’on retrouve des dossiers avec lesquels les villes dites urbaines n’ont pas à se soucier. Nous devons gérer les mêmes dossiers que les grosses municipalités avec en plus des particularités propres aux zones agricoles comme les zones humides, les boisés et les relations parfois conflictuelles avec la CPTAQ (Commission de protection du territoire agricole du Québec) et bien d’autres dossiers », indique Gilles Salvas, qui consacre environ entre 15 et 20 heures de son temps par semaine à la municipalité.
Une rémunération d’un peu plus de 20 000 $ pour le maire de Saint-Robert se justifie par toutes les tâches à accomplir, selon lui. « Nous avons pratiquement autant de rendez-vous, de réunions que dans les grandes villes. Il faut investir dans les loisirs et il nous faut, nous aussi, voir au développement économique et résidentiel de notre municipalité. Nos conseillers ont également des dossiers sur lesquels ils doivent s’investir. Nous sommes chanceux à Saint-Robert, nous présentons un beau profil économique et nous gérons sagement les finances publiques. Nous ne réalisons des projets que lorsque nous sommes certains d’avoir les fonds nécessaires comme, par exemple, le nouveau centre communautaire », de conclure Gilles Salvas.