La séance sera aussi diffusée en direct sur le site Web et la page Facebook du BAPE.
L’audience publique est divisée en deux parties distinctes. La première partie a pour but de permettre aux participantes et aux participants ainsi qu’à la commission de s’informer sur le projet et de mettre en lumière tous ses aspects. Elle se tient en présence de l’initiateur du projet et des personnes-ressources convoquées dans le but de répondre aux questions du public et de la commission.
Les personnes qui ne peuvent pas participer à la première partie sont invitées à transmettre leurs questions jusqu’au 17 septembre par le biais du formulaire électronique disponible sur le site Web du BAPE ou en laissant un message dans la boîte vocale au numéro sans frais 1 800 463-4732. Lors de l’audience publique, toute personne intéressée pourra poser ses questions après s’être inscrite au registre disponible sur place. Des séances pourront s’ajouter les jours suivants en fonction de la participation publique et des besoins de la commission, en tenant une séance en après-midi, puis en soirée.
La deuxième partie de l’audience se tiendra à compter du 22 octobre. Elle permettra à la commission d’enquête d’entendre toute personne, tout organisme, tout groupe ou toute municipalité qui désire s’exprimer sur le projet, que ce soit sous forme de mémoire ou de présentation verbale.
L’ensemble de la documentation est disponible sur le site Web du BAPE. Les documents peuvent aussi être consultés à la bibliothèque municipale de Contrecœur située au 5000, route Marie-Victorin à Contrecœur. Les citoyens peuvent également communiquer avec le BAPE pour obtenir plus d’informations.
La commission d’enquête dispose d’un délai maximal de quatre mois pour accomplir son mandat. Elle doit remettre son rapport au ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette, au plus tard le 23 janvier 2025. Par la suite, le ministre dispose de 15 jours pour le rendre public.
Le projet
Rappelons que Triumvirate Environnemental inc. veut investir 13 M$ et créer 70 emplois pour ce projet de valorisation des matières dangereuses résiduelles. Ses dirigeants ont expliqué leur projet et répondu aux questions du public le 4 juin dernier lors d’une séance d’information organisée par le BAPE. Les matières envoyées au site de Contrecœur avant d’être revalorisées sont, par exemple, des peintures, solvants, huiles ou produits domestiques. Le projet fera donc en sorte d’extraire les matières organiques ou les métaux, par exemple, pour les recycler et ainsi réduire l’enfouissement de matières ne devant pas être enfouies.
Rappelons également que la Ville de Contrecœur a, fin juin, demandé au BAPE de tenir un examen complet de la situation. Le conseil a fait cette demande « en raison des inquiétudes soulevées dans la population », souligne-t-on via communiqué.
Parmi les inquiétudes, la Ville note les risques d’émanation et de fumée dans l’air et les risques d’incendie. Elle veut connaître les exemples de déploiement de cette technologie ailleurs dans le monde. Selon la Ville, plusieurs autres questions doivent être répondues, comme celles entourant l’entreposage des matériaux traités, le passage et le nettoyage des véhicules, la proximité avec le secteur résidentiel et le secteur de conservation d’un milieu naturel sensible, les opportunités de développement technologique et commercial de même que la disposition des résidus ultimes traités.
Si tout se déroule comme prévu, l’entreprise prévoit la construction en 2025 pour une mise en opération en 2026.