Originalement, le prix demandé pour ce vénérable bâtiment était de 2,5 M$, mais avait été révisé récemment à 2,4 M$. « C’est le même groupe qui voulait l’acheter depuis le début qui s’en est porté acquéreur, indique Sylvain Dupuis, le maire de Saint-Ours. Nous n’avons pas encore reçu les documents notariés, mais cela devrait être imminent », poursuit le maire.

Rencontré sur place au couvent le 25 septembre dernier, le propriétaire actuel a déclaré que rien n’avait encore été signé, mais sur le site de Royal Lepage, on annonce que le couvent a bel et bien été vendu.
On se souviendra que la Ville avait levé le droit de préemption de 60 jours qu’il avait adopté sur le couvent, histoire de s’assurer que ce bijou du patrimoine serait sauvegardé. « Les acheteurs nous ont convaincus de leurs bonnes intentions et, de toute façon, il fait partie du plan d’implantation et d’intégration architecturales (PIIA) », précise le maire, qui ne connaît pas encore la teneur du projet qui sera présenté par le nouveau propriétaire.

Sera-t-il en lien avec l’habitation ou s’agira-t-il d’un projet plus innovant? Nul ne le sait pour le moment, selon M. Dupuis. « Je sais juste qu’ils veulent conserver la chapelle », dévoile le maire.
Construit en 1897, le couvent de Saint-Ours avait été érigé pour les sœurs de la Présentation de Marie et a été opéré comme institution d’enseignement avec pensionnat jusqu’à la réforme de l’enseignement. Après cette dernière, les sœurs ont habité le couvent jusqu’en 1997.

Depuis 20 ans, c’est Marc Vaillancourt qui était propriétaire de l’établissement qu’il utilisait comme salle à louer pour des rassemblements familiaux ou pour des mariages. Quelques films ont été tournés dans le couvent, dont La Passion d’Augustine de Léa Pool et le Club Vinland de Benoît Pilon.

Plus de détails suivront en lien avec cette transaction lorsque les derniers détails seront fignolés.