« On n’était pas syndiqués avant juillet 2023. On avait de pas pires conditions, mais on voulait les améliorer. Donc, nous revendiquons de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires pour équivaloir un peu aux autres usines à travers le Québec », a fait savoir Dominic Henry, fromager chez Bel et membre du comité de négociation.
Jusqu’à présent, une vingtaine de rencontres de négociations ont eu lieu avec l’employeur depuis février, selon M. Henry. « Ça avance tranquillement. On finalise actuellement le normatif de la convention. On commence le monétaire et on va arriver avec nos revendications bientôt à ce niveau », divulgue Dominic Henry.
Ce dernier soutient que le moral est bon parmi les employés syndiqués. « On fait de petits moyens de pression pour faire avancer les choses parce que c’est un peu stagnant. Les boss sont assez réfractaires à nous donner certaines choses. Donc, on doit revendiquer », souligne Dominic Henry.
Ainsi, le 23 septembre, une trentaine d’employés étaient à l’extérieur de l’usine, pancartes et crécelles à la main, pour démontrer leur appui au comité de négociation. « Nous sommes tous des employés en congé qui veulent démontrer leur support au syndicat. On n’a pas eu de mandat de grève encore », conclut-il.
L’usine Bel de Sorel-Tracy compte sur environ 130 employés dans l’usine. Aucun employé de bureau n’est syndiqué.
La partie patronale de l’usine soreloise Bel n’a pas donné de retour à notre journaliste avant l’heure de tombée.