L’appellation Vieux-Sorel n’est pas sans remémorer le nom de William-Henry que Sorel a jadis porté.

Les rues du Vieux-Sorel tremblent aussi au passage de plus en plus achalandé des transporteurs de grains et autres monstres de la route.

Ces derniers roulent souvent trop vite pour l’étroitesse des rues et se plaisent à compresser.

De nombreux Sorelois vivent dans le bruit, l’odeur et les poussières émanant de ces mastodontes routiers.

Il y a quelques années, certains résidents ont été assez futés pour obtenir la déviation du camionnage, la cour de l’autre servant de débarras.

Quand y aura-t-il une véritable réflexion ainsi qu’une mise en action pour que le profit des uns n’entrave pas le bien-être des autres?

Le Vieux-Sorel porte son histoire. Aucun secteur historique ne devrait être associé au son permanent des moteurs de camions ni à leur déjection d’hydrocarbure.

Lucie Antaya, Sorel-Tracy