Il y avait de la vie et du mouvement, entre autres, en arpentant le fameux et mythique quadrilatère, bordé par les rues Roi, George, du Prince et Augusta. J’en parle et j’ai encore dans ma tête et mon cœur des souvenirs et des émotions qui refont surface. Ce fut des petits bonheurs quotidiens, un temps heureux. Voilà pour mes états d’âme.
Maintenant, j’ai appris qu’une Société de valorisation du centre-ville de Sorel-Tracy a été créée. Je dis bravo. Elle a été formée pour insuffler à notre centre-ville un nouvel élan, un dynamisme innovateur et original. Il faut élaborer et réaliser des projets qui s’harmoniseront avec l’architecture actuelle. Déjà les travaux d’infrastructure et d’aménagements urbains sont exécutés, embellis avec une touche florale colorée, odorante et rafraîchissante, c’est très joli et agréable. Maintenant, j’ai le goût de partager avec les citoyen·ne·s mes idées, mes préoccupations pour la relance du centre-ville. Je les lance en vrac.
Il faut inviter et attirer tout le monde à venir habiter, à nouveau, le centre-ville; c’est essentiel et vital. Pour accomplir ceci, il faut des logements des appartements, des studios, des « lofts », donc en construire ou en rénover. Il y a encore des espaces, des terrains vacants, des rues Augusta et de la Reine, en plus de celui de la famille d’Alfred Caisse. Il faut redonner à l’édifice Cyrille-Labelle une nouvelle vocation et une nouvelle survie. Je sais, c’est délicat, car c’est une des dernières constructions patrimoniales publiques du Vieux-Sorel. Il ne faudrait pas dénaturer l’œuvre. En plus, il faut redonner vie au rez-de-chaussée extérieur du vieux marché Richelieu. De tout temps, il a été le cœur du centre-ville avec ses producteurs maraîchers. Il faut les inviter à revenir, faire des affaires chez nous. Dans cette place du négoce, il y avait une ambiance chaleureuse, conviviale, presque familiale. Les gens, acheteurs, vendeurs et badauds se côtoyaient, se parlaient, s’informaient et plaisantaient. Les commerces fermés, de la rue du Roi, doivent renaître, revivre et se faire une beauté. Jadis l’achat local était chose courante. Nous étions choyés et fiers de magasiner en ville, chez nous. L’éventail des articles était nombreux, varié et de bon goût. Sur le site de l’ex-hôtel Carlton, que fait « ce cube jaune » voilant une partie de la splendide peinture murale? Le quai Richelieu et sa promenade, est-il un projet à venir?
Voilà, je m’arrête ici. D’autres citoyen·ne·s ont sûrement, eux et elles aussi, des suggestions à proposer au comité.
Je suis un Sorelois de souche. J’aime et j’adore ma ville. Je connais son Histoire, elle est belle, glorieuse et savoureuse. Je l’ai enseignée et expliquée à mes élèves, à ma famille, à mes ami·e·s.
Je suis assuré que la Société de valorisation du centre-ville va réussir le mandat qu’elle s’est donné. Soit un retour à la prospérité, répondre au bien-être des citoyen·ne·s du milieu, en offrant plus de services, plus de confort et en répandant la joie de vivre dans un bel environnement.
Ainsi les citoyen·ne·s seront fiers de leur centre-ville. Ils sont partie prenante de sa transformation et de sa renaissance. Bonne chance!
Jean Rajotte, Sorel-Tracy