25 novembre 2024 - 09:56
Inauguration des loges RONA au Colisée Cardin
« C’est dans les standards du Centre Bell » – Christian Deschênes
Par: Jean-Philippe Morin

Plusieurs dignitaires ont inauguré les loges du Colisée Cardin, le 21 novembre. Photo Steve Gauthier | Les 2 Rives ©

Chacune des quatre loges peut accueillir 25 personnes, bouffe et consommations incluses. Photo Steve Gauthier | Les 2 Rives ©

La mise au jeu officielle a regroupé plusieurs dignitaires rendant possible ce projet. Photo Steve Gauthier | Les 2 Rives ©

C’est un Christian Deschênes fier qui, en compagnie de plusieurs dignitaires, a officiellement inauguré les loges RONA avant le match des Éperviers contre les Pétroliers de Laval, le jeudi 21 novembre.

Quatre loges pouvant contenir 25 personnes chacune sont en fonction depuis le 15 novembre dernier. Il est aussi possible de réserver les deux loges du centre (50 personnes), au besoin. La nécessité de ce nouvel apport au Colisée Cardin n’est pas à démontrer, selon le copropriétaire, directeur général et entraîneur-chef des Éperviers de Sorel-Tracy.

« On n’avait qu’une seule loge et il y avait deux colonnes qui cachaient la vue des personnes quand le jeu se déplaçait d’un côté ou de l’autre. Ce n’était vraiment pas optimal. En plus, il faut penser qu’automatiquement, nos commanditaires majeurs ont une loge une fois dans l’année. Ça ne laissait plus beaucoup de place pour ceux qui voulaient en louer un soir donné », insiste Christian Deschênes.

Cette idée a donc germé dans son esprit il y a environ deux ans. Il n’était toutefois pas question que les Éperviers se lancent dans un projet quand la Ligue nord-américaine de hockey (LNAH) ne disposait que de six équipes comme l’an dernier. « C’était un pari trop risqué », mentionne-t-il.

Les astres se sont toutefois alignés l’an dernier. RONA, un des commanditaires du club, cherchait à se faire voir de façon plus importante. « Je leur ai fait un pitch sur ce projet que j’avais en tête, mais qui avait besoin de décoller grâce à un partenaire privé. Ça s’est passé super rapidement et RONA est embarqué all-in avec nous. On a donc présenté le projet à la Ville, à qui appartient le Colisée, puis on est retourné rapidement à la table à dessin. Tout s’est fait très vite », se réjouit Christian Deschênes.

Rencontrée en marge de la rencontre du 21 novembre, Audrey Quenneville, cheffe marketing chez RONA, était très fière du résultat, soutenant que le hockey fait partie de l’ADN de l’entreprise. « C’est Christian qui nous a approchés pour nous expliquer son projet d’augmenter le nombre de places assises dans le Colisée. Puis, RONA est déjà très impliqué dans le hockey, on a donc saisi l’opportunité », explique-t-elle.

Selon elle, les sports, surtout d’équipe, et RONA sont indissociables. « Le projet fait donc du sens avec notre mission, qui est justement d’aider les communautés à se bâtir, dont des endroits de divertissement », souligne Mme Quenneville.

Force locale

Ce qui rend Christian Deschênes particulièrement fier, c’est l’apport local à ce projet. Il a démarré avec l’architecte Éric Champagne, qui a conçu les plans, alors que l’entrepreneur général était Construction Sorel. Plusieurs entreprises locales, comme sous-traitants, ont contribué à ce projet.

« Je dirais que c’est local à 97 %, et les 3 % restants, on ne pouvait pas le contrôler. Mais les matériaux viennent de la région avec RONA et c’est un savoir-faire local qui permet d’avoir un tel produit de qualité. Je ne suis pas gêné de le dire : ce qu’on a, c’est dans les standards du Centre Bell », avance-t-il.

Le grand manitou des Éperviers se réjouit également de ne pas avoir « pigé dans les poches » des contribuables, puisque la Ville n’a contribué qu’à la hauteur de 50 000 $ sur un projet de 450 000 $. Le reste est payé par les Éperviers (200 000 $), RONA (150 000 $) ainsi que des actionnaires de l’équipe.

« On voulait montrer notre bonne foi à la Ville comme locataire. Ça va nous rapporter des revenus dans deux ou trois ans, ce qui va nous empêcher de trop augmenter le prix des billets et ainsi refiler la facture aux spectateurs. Et aussi, la journée qu’on va avoir des championnats canadiens de curling avec les loges pleines, ou les cérémonies des Jeux du Québec, par exemple, on va pouvoir dire mission accomplie », conclut-il.

Avec la collaboration d’Alexandre Brouillard

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