Le transport collectif doit répondre à un besoin, celui de se déplacer. Il doit être fiable, confortable, efficace et accessible. C’est ce que vise la STC. Dans notre univers nord-américain, royaume de l’auto, la compétition avec la voiture est féroce. La confiance des usagers est essentielle et il n’y a pas 36 façons de l’obtenir : pour s’implanter d’abord, puis pour se développer, l’offre de transport collectif se doit d’être de première qualité.
En 2021, les élus du conseil de la MRC ont choisi de rapatrier la gestion du transport collectif à la STC. Depuis, les décisions se prennent ici. Ce fut un choix d’une grande importance, car elle confirmait la volonté des élus régionaux de donner de l’oxygène au réseau de transport collectif. Ils ont confirmé l’existence d’une infrastructure de transport collectif qui ne cesse de s’améliorer et d’augmenter ses services.
Vous connaissez la ligne 10? Elle traverse la Ville de Sorel-Tracy du Cégep de Sorel-Tracy aux Promenades de Sorel, et vice-versa. On est passé récemment de 38 départs quotidiens à 70. Et c’est gratuit! Les choses doivent bien aller, car la STC offre maintenant le service avec des véhicules de 24 passagers plutôt que de 12.
La STC a conclu des ententes avec le Centre d’action bénévole et le Groupe d’entraide Le Geste pour offrir une tarification sociale. Le nombre de départs vers Longueuil a encore augmenté. Le Taxibus régional permet de se rendre partout dans les 12 municipalités de la MRC et Contrecœur est maintenant desservi.
Il reste des défis à relever, dont celui de continuer à faire connaître ses services. Le théorème de la saucisse Hygrade s’appliquera : plus le service se développera, plus les gens l’utiliseront; plus les gens l’utiliseront, plus le service se développera. Un chiffre pour vous convaincre : la STC enregistre 60 000 déplacements chaque mois. Ne dites pas que ce n’est pas impressionnant dans une région de 53 000 habitants.
Au Gala des Prix Guy-Chartrand de Trajectoire Québec, notre STC a brillé. Elle fait la preuve qu’il est possible d’offrir une qualité de transport collectif à l’extérieur des grands centres, même dans son secteur rural. On lui reconnait sa contribution à l’amélioration de l’offre de services en mobilité durable. La STC est en train de créer une qualité d’infrastructure de transport qui n’existait pas il y a même cinq ans. C’est remarquable.
Pour l’instant, le modèle de financement offert par le gouvernement du Québec permet le développement des services à l’intérieur de la MRC et vers la station Longueuil-Université de Sherbrooke, pour se rendre à Montréal. Un jour ou l’autre, peut-être sera-t-il possible de faire se connecter les services de transport collectif des MRC pour augmenter les destinations. On pourra alors parler d’une véritable infrastructure québécoise de transport collectif. Voilà un objectif à considérer pour l’avenir.