9 Décembre 2024 - 10:55
Dossier de l’ex-maire Serge Péloquin : une « ultime remise » en février 2025
Par: Jean-Philippe Morin

L’ex-maire Serge Péloquin devrait connaître son sort au cours des prochains mois. Photothèque | Les 2 Rives ©

2025 devrait être l’année où la cause de l’ex-maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, connaîtra son dénouement. C’est du moins ce que les avocats au dossier ont laissé entendre, le 9 décembre, au palais de justice de Sorel-Tracy, lorsqu’ils ont remis la cause pour une énième fois.

Le dossier sera donc entendu le 10 février prochain, soit 19 mois après la mise en inculpation de Serge Péloquin, qui fait face à deux chefs d’accusation d’interception illégale de communications privées et d’abus de confiance.

Le procureur du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), Me Simon Lacoste, et l’avocat de la défense, Me Geoffrey Huet, ont tous deux mentionné que les discussions vont bon train dans le processus de facilitation en cours devant la juge Dannie Leblanc et qu’un règlement du dossier pourrait même survenir avant le 10 février prochain. « Il y a certains petits détails à vérifier pour s’assurer de ficeler l’ensemble du dossier. Il s’agit d’une ultime demande de remise », a mentionné Me Lacoste.

Le juge Marc-Nicolas Foucault s’est assuré que le dossier chemine et qu’il y ait une renonciation aux délais de la part de la défense afin d’éviter un arrêt des procédures (arrêt Jordan). Ce que l’avocat de Serge Péloquin, Me Huet, a confirmé.

Rappelons que l’ex-maire est soupçonné d’avoir espionné son greffier pendant un an et demi à l’aide d’un dispositif électronique installé dans son bureau, ce qui avait créé une commotion à l’hôtel de ville. Le greffier a trouvé le dispositif en avril 2022, puis le mois suivant, la Commission municipale du Québec déclarait Serge Péloquin inhabile à exercer ses fonctions pour un an, ce qu’il a acquiescé. Il a alors été destitué de son poste de maire, puis en juillet 2023, l’Unité permanente anti-corruption (UPAC) a conclu son enquête, ce qui a mené aux accusations d’interception illégale de communications privées et d’abus de confiance. Il a plaidé non coupable à ces accusations en avril 2024.

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