Vous savez, la médaille du couronnement du roi Charles III que l’on m’a décernée récemment à titre de récompense pour mon implication dans la société, voici l’histoire qui se cache derrière cette cérémonie.

Je suis à la maison et soudainement, je reçois un courriel. Je constate qu’il provient du gouvernement provincial. Je me pose de sérieuses questions. Est-ce que je dois l’ouvrir? Vous savez aujourd’hui, avec tout ce qui se passe sur les réseaux avec les fraudes, on n’est jamais trop prudent.

J’informe Pasquale de cette missive. Immédiatement, elle réplique en me conseillant de ne pas l’ouvrir. « C’est peut-être une arnaque », ajoute-t-elle.

Que cela ne tienne, je prends une chance et j’ouvre.

Toutes les informations concernant une cérémonie qui se déroulera à Saint-Hubert où l’on me remettra cette fameuse médaille, s’y retrouvent. Ça semble des plus sérieux, mais je continue à me poser des questions. Pourquoi m’ont-ils choisi? Qui a pris cette décision? Qui est derrière tout ça?

Bref, il me manque plusieurs informations.

Un nom apparait au bas du courriel. Il y a un numéro de téléphone. Je décide de l’appeler, question d’officialiser l’invitation.

Il répond. Je lui explique la teneur du courriel. « Attendez un petit instant, je vais vérifier si votre nom figure sur la liste officielle des invités. »

Puis, après quelques secondes, il revient : « Aucun problème, votre nom se retrouve sur la liste. »

Je suis décontenancé. Je n’en reviens pas.

Alors, toutes sortes de questions me viennent à l’esprit. Avouez que ce n’est pas à tous les jours que l’on est convié à une telle cérémonie.

Arrivé sur les lieux en compagnie de Pasquale, je réalise que je ne suis pas le seul de la région à recevoir cet honneur et à quelque part, ça me fait grand bien.

Guidé par des membres du 438^e escadron tactique d’hélicoptères, la cérémonie se déroule dans un vaste hangar, avec deux hélicoptères stationnés non loin. Magistral comme décor.

Protocolaire, nous recevions notre médaille des mains de la lieutenante-gouverneure du Québec, l’honorable Manon Jeannotte. Cette journée-là, nous étions 70 dans la grande région de la Montérégie, à accepter pareille distinction.

Quand venait notre tour, escortés, nous marchions jusqu’à l’estrade appropriée et M. Jacques Duchesneau, ex-chef de police de Montréal et ex-député, lisait un court résumé de notre implication.

Je ne vous cacherai pas que j’avais le motton dans la gorge.

L’effet surprise faisait des siennes et j’arrivais difficilement à contrôler mes émotions.

Dans l’auto, sur le chemin du retour, je discutais de cette cérémonie avec Pasquale et je réalisais le privilège que l’on m’avait conféré.

Le choc, l’impact de tout cet événement m’avaient conduit sur un nuage d’où je commençais tranquillement à redescendre.

Je venais de traverser un moment fort dans ma vie et davantage parce que je ne m’en attendais aucunement.

Toute mon implication au fil des années revêt un côté humain qui m’a toujours guidé et qui m’a bien servi.

Cela peut paraître anodin, mais je ressens énormément de reconnaissance pour ceux et celles qui ont gravité autour de moi durant mon existence.

Même si j’ai reçu cette médaille, dans mon esprit, dans ma vision, je me dois de la partager avec vous.

Pour me rejoindre, commentaires, suggestions : danielmedaille@hotmail.com