Après 17 matchs, les Éperviers revendiquaient, avant le match du dernier week-end, une fiche de 12 victoires, quatre défaites et une défaite en prolongation pour un total de 25 points, ce qui les positionnait seuls au deuxième rang de la Ligue nord-américaine de hockey (LNAH) à cinq points de la première place occupée par le Cool FM de Saint-Georges, mais six points devant le Bataillon de Saint-Hyacinthe, qui est au troisième rang.
D’une certaine façon, grâce à l’arrivée de nouveaux joueurs durant la saison morte, lesquels ont notamment permis de renforcer le top six à l’attaque, les Éperviers ont pu poursuivre sur une lancée, amorcée à la fin de la dernière saison. « Nous avons apporté des changements, mais il n’y en avait pas tant à faire. Il fallait surtout rassembler les bonnes combinaisons », exprime d’abord Christian Deschênes.
L’instructeur-chef remarque que, cette saison, deux équipes se détachent du peloton, soit l’équipe soreloise et Saint-Georges. « Mais je ne veux pas mettre le focus sur le championnat de la saison », tient-il à préciser.
Qu’est-ce qui peut bien expliquer les succès des Éperviers depuis le début de la saison? « Nous avons amené beaucoup de nouveaux joueurs et pensons avoir fait les bons choix. Nous avons su bien évaluer notre noyau de joueurs, ce qui nous a permis de faire des choix éclairés dans les joueurs protégés lorsqu’est venu le temps du repêchage d’expansion. Le tout colle parfaitement ensemble. Ce serait difficile de ma part de dire que je ne suis pas satisfait », explique le coach.
L’année dernière, l’équipe soreloise éprouvait des ennuis offensivement. « Il fallait colmater les brèches sans le faire au détriment de la défensive. Et cela a plutôt bien fonctionné puisque que nous montrons la meilleure défensive avec seulement 38 buts accordés », fait remarquer Christian Deschênes, en ajoutant qu’il est très content du travail de ses unités spéciales, notamment le désavantage numérique qui se veut le meilleur de la LNAH à 84 % de réussite.
Deuxième moitié de saison
Pour le reste de la saison 2024-2025, l’instructeur-chef se dit positif. « Si l’on compare avec l’année dernière, à pareille date, le vestiaire, cette fois, est à l’opposé de ce qu’il était. Nous vivions une période plutôt sombre l’an passé. Là, c’est l’inverse. On ne peut être autrement que positif. Prenez le dernier match contre Jonquière (le 13 décembre), nous avons gagné 8-6, mais les joueurs n’étaient pas contents. Ce n’était pas le cas en pareille situation l’année dernière. Cette année, les gars ont hâte d’arriver à l’aréna, de sauter sur la patinoire et cet élan est contagieux. Tout le monde pousse dans le même sens », constate Christian Deschênes.
Du mouvement
Récemment, dans son rôle de directeur général des Éperviers, Christian Deschênes a procédé à quelques mouvements de personnel. Tout d’abord, il a cédé au National de Québec l’attaquant Samuel Blanchet contre des considérations futures. Les Sorelois ont également mis sous contrat l’attaquant Cédric Buisson. Ce dernier a déjà évolué avec les Éperviers, le temps d’une rencontre, et joue présentement avec les Loups de La Tuque dans la Ligue de hockey senior AAA. Buisson a déjà été le capitaine des Rebelles du Cégep de Sorel-Tracy.
Les Éperviers ont également réclamé au ballottage deux joueurs en provenance de Jonquière. Tout d’abord, l’attaquant de Granby Maxime Danis joue présentement avec les Bisons de Granby et sera en terrain connu alors qu’il a participé aux camps performance M2 des frères Malouin. Le défenseur Olivier Dallaire, quant à lui, est un vétéran de 200 matchs dans la LNAH. Il évoluait à Trois-Rivières l’an dernier dans le senior AAA. « Nous avons été chanceux cette année et n’avons pas été trop affectés par les blessures. Mais il faut nous assurer d’avoir assez de profondeur pour le reste de la saison et les séries », justifie Christian Deschênes.