Pour l’occasion, le premier ministre François Legault était flanqué de sa vice-première ministre et ministre des Transports Geneviève Guilbault, de la ministre responsable de la Montérégie et députée de Verchères Suzanne Roy, de la mairesse de Contrecœur Maud Allaire et de la présidente-directrice générale de l’Administration portuaire de Montréal, Julie Gascon.
« Dans le contexte actuel, il est plus que jamais essentiel de renforcer la compétitivité du Québec et de diversifier nos marchés pour réduire notre dépendance aux États-Unis. L’augmentation de notre capacité en matière de transport maritime est une excellente nouvelle pour notre économie, car elle permettra de créer des milliers d’emplois et de générer des retombées économiques durables », a mentionné M. Legault, devant plusieurs journalistes à Contrecœur.
À l’origine, le projet était d’abord évalué entre 750 M$ et 950 M$, mais la facture aurait maintenant grimpé à 1,6 milliard de dollars. Ce futur terminal, dont la mise en service est prévue en 2029, permettra de traiter 1,15 million de conteneurs EVP (équivalents vingt pieds) par an. Près de 6500 emplois seront créés durant la construction et on parle d’environ 1100 emplois permanents par la suite pour l’exploitation du site.
Un engagement financier maintenu
Le gouvernement provincial avait d’abord annoncé une aide financière de 55 M$ en 2021 pour les travaux préliminaires. Puis, en 2023, une aide supplémentaire de 75 M$ s’était ajoutée dans le budget Girard, portant le total à 130 M$ comme contribution gouvernementale.
Cette aide provinciale s’ajoute au soutien financier du gouvernement fédéral, de l’ordre de 150 M$. À cela s’ajoutent 300 M$ en prêts de la Banque de l’infrastructure du Canada.
Rappelons que le 28 février 2024, les firmes Pomerleau et Aecon ont remporté l’appel d’offres pour les travaux en eau de ce projet majeur. Le contrat pour les travaux terrestres n’a toujours pas été octroyé, a confirmé Julie Gascon.
Il ne manque plus qu’un seul permis fédéral à être accordé pour que le projet voie le jour en vertu de la Loi sur les espèces en péril puisque le projet de l’APM empiète sur l’habitat du chevalier cuivré, une espèce rare de poisson en voie de disparition. Selon Mme Gascon, une réponse à ce sujet est attendue cet été.
Avec la collaboration d’Alexandre Brouillard