Cette passerelle avait été bâtie en 1976 par l’entreprise Danis Construction. Elle permettait alors la traversée de piétons entre le site du camping gouvernemental et sa piscine.
« Cette passerelle était devenue à mon sens un objet patrimonial. Elle aura été témoin de près de 50 années de notre histoire plus récente. Elle représentait pour moi et sûrement pour d’autres le commencement du « Pays du Chenal-du-Moine » tel que décrit par Germaine Guèvremont dans le roman Le Survenant », écrit le maire de Sainte-Anne-de-Sorel, Michel Péloquin, sur Facebook.
Or, elle n’était plus accessible et le conseil municipal a dû, « devant les coûts exorbitants nécessaires pour les réparations, la mise aux normes exigées aujourd’hui et les entretiens futurs, […] prendre la difficile décision de procéder à son démantèlement », renchérit le maire.
Sur Facebook, plusieurs citoyens nostalgiques ont affiché leur déception face à cette décision. « Bien dommage qu’elle soit enlevée. C’était une caractéristique particulière qu’on ne retrouvait pas souvent ailleurs », a commenté Élise Larochelle. « Un monument de notre enfance disparaît », a souligné Jessika Masse. « Une autre page d’histoire qui se termine! » a ajouté Marie-France Poirier.
D’autres y sont allés dans la nostalgie, comme Yannick Provençal, qui dit avoir connu les belles années de la Grange du Survenant, du Théâtre du Chenal-du-Moine, de la cantine du quai et des dépanneurs. Ce à quoi le maire Michel Péloquin a ajouté la croisière du Survenant ainsi que les nombreux restaurants, dont le Varvo et le coin du Survenant.