En effet, Ivany Rheault-Langué a remporté la médaille de bronze avec son équipe, les Gee-Gees de l’Université d’Ottawa, lors du Final8, un championnat national qui a eu lieu à Vancouver. L’équipe féminine des Gee-Gees a remporté le bronze en vertu d’une victoire de 68 à 61 contre l’équipe locale, les Thunderbirds de l’Université de la Colombie-Britannique.
Auparavant, les Gee-Gees d’Ottawa avaient été couronnées championnes de la Coupe Critelli des SUO 2025 à l’issue d’une victoire 70 à 61 contre les Ravens de l’Université Carleton à leur domicile, une équipe qui était invaincue à ses 42 derniers matchs.
Les Gee-Gees évoluent dans la ligue universitaire de l’Ontario et Ivany joue à la position de meneuse. C’est à Sorel-Tracy qu’elle a appris les premiers rudiments de basketball. « J’ai joué pour les Vaillantes avec Daniel Tellier et Pierre Lemay, sans oublier les Polypus. Et j’ai terminé mon secondaire avec l’équipe de basketball de l’école Gérard-Filion à Longueuil », relate Ivany qui a ensuite gagné le championnat provincial avec les Cavaliers du Collège Champlain à Saint-Lambert en 2021-2022 et participant cette même année au championnat canadien.
Les raisons du succès
Gagner la médaille de bronze dans ce championnat à connotation canadienne est vraiment un bel exploit pour ces filles et pour Ivany en particulier. « Nous avons tellement travaillé fort depuis un an, durant la saison, mais aussi au cours de l’été. Nous formons une équipe de filles qui sont proches l’une de l’autre, et nous avions ce but commun de se rendre le plus loin possible », explique Ivany, qui croit fermement que la belle chimie de l’équipe a joué un grand rôle.
Mais jouer au basketball prend beaucoup de temps pour une étudiante universitaire. « Ça occupe beaucoup, on manque des cours, mais j’ai appris à gérer mon temps, à me discipliner », souligne Ivany qui fait un double bac en psychologie et en linguistique et qui entend s’inscrire à la maîtrise en orthophonie.
Si Ivany est une joueuse plus petite, elle se démarque par sa rapidité et est excellente pour relancer l’attaque. « Je suis plus petite, alors je dois trouver d’autres moyens pour me démarquer », justifie la Soreloise d’origine, qui en est à sa deuxième année à Ottawa.
En attendant, si d’autres défis l’attendent en basketball, elle pourra, du moins ces temps-ci, rattraper du retard scolaire au cous des prochains jours.