25 mars 2025 - 08:17
Basketball féminin
Une carrière collégiale bien remplie se conclut pour Marilou St-Pierre
Par: Jean-Philippe Morin

Marilou St-Pierre a été nommée sur la première équipe d’étoiles de la saison en basketball féminin collégial D1. Photo Duchesne.prj

Les quatre finissantes du Collège Champlain Saint-Lambert, dont Marilou St-Pierre (troisième à partir de la gauche), après leur dernière partie collégiale. Photo gracieuseté

Avec une sélection sur la première équipe d’étoiles de la Ligue de basketball féminin collégial D1, la Soreloise Marilou St-Pierre a conclu avec panache sa troisième et dernière saison avec les Cavaliers du Collège Champlain Saint-Lambert, même si son équipe n’a pas obtenu les résultats espérés au championnat provincial.

En terminant au troisième rang des pointeuses de la Ligue, avec une moyenne de 15,3 points par match, Marilou a non seulement été sélectionnée sur l’équipe d’étoiles provinciale, mais aussi sur l’équipe d’étoiles collégiale canadienne, plus communément appelée « all canadian ».

Quand on lui parle de ses exploits individuels, la meneuse de jeu apporte tout de même un bémol. Elle aurait aimé amener son équipe aux championnats nationaux, mais une défaite de 49 à 38 en demi-finale contre Dawson, le 1er mars dernier, a contrecarré ses plans. Les Cavaliers ont tout de même remporté la médaille de bronze le lendemain en défaisant le Collège Champlain-Lennoxville par la marque de 59 à 53.

« On était l’équipe à battre avec une fiche de 13-1 en saison. On est arrivées en séries le couteau entre les dents, mais on s’est fait prendre à notre propre jeu. On a vraiment mal joué. On a eu le bronze, mais ce n’est pas la couleur qu’on voulait », souligne-t-elle.

Malheureusement, seule l’équipe gagnante du championnat provincial peut se rendre au championnat national. L’an dernier, c’est justement le Collège Champlain Saint-Lambert qui s’était rendu en Alberta pour cette prestigieuse compétition canadienne, récoltant au passage la médaille de bronze. « C’était notre objectif de s’y rendre à nouveau, mais on n’a pas réussi », regrette-t-elle.

Malgré tout, Marilou St-Pierre ne retire que du positif de ses trois années collégiales. « C’étaient mes trois plus belles années de basket. C’est fou de voir ma progression comme joueuse, mais aussi comme personne », relate-t-elle.

Direction Ontario

La Soreloise a déjà l’œil sur sa prochaine saison, elle qui a été recrutée par les Ravens de l’Université Carleton, en Ontario. Elle était épiée par plusieurs universités québécoises et même américaines, mais le programme ontarien l’a charmée.

« Je ne regardais pas vraiment pour les États-Unis parce que je voulais rester près de ma famille. Au Québec, je trouvais qu’il n’y avait pas beaucoup d’équipes et que c’était répétitif d’affronter les mêmes équipes tout le temps. Quand l’Université Carleton m’a approchée, je suis allée visiter le campus et j’ai vraiment adoré. Ils mettent beaucoup l’accent sur le basket. Ils ont un programme gagnant et cette année, ils ont terminé deuxièmes aux provinciaux et deuxièmes aux nationaux. Ils se rendent loin chaque année », s’emballe celle qui étudiera en finances (business) à l’université.

Même si elle ne sait pas si elle aura beaucoup de temps de jeu, Marilou St-Pierre est prête à accepter tout rôle qu’on lui confiera. « L’avantage d’avoir joué trois ans au niveau collégial, c’est que j’arrive comme recrue à 20 ans, alors que leurs recrues qui arrivent d’Ontario ont 18 ans. En même temps, je vais occuper le rôle qu’on me donne, que ce soit offensif ou défensif, comme point guard ou à l’aile. Je veux apporter mon énergie et aider l’équipe le plus possible », conclut-elle.

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