22 avril 2025 - 08:34
Économie, agriculture, environnement et gouvernance
Les enjeux de la circonscription éludés par des généralités
Par: Stéphane Fortier

Le débat électoral fédéral s’est déroulé le 14 avril au Cégep de Sorel-Tracy. Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

Le débat électoral fédéral s’est déroulé le 14 avril au Cégep de Sorel-Tracy. Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

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Quatre thèmes ont été abordés lors du débat entre quatre des six candidats en lice dans la circonscription de Bécancour-Nicolet-Saurel-Alnôbak en vue des élections fédérales du 28 avril, soit l’économie, l’agriculture, l’environnement et la gouvernance.

Même si l’animateur Denis Marion a tendu une belle perche en énumérant les quatre thèmes touchant le plus la circonscription, les candidats, la plupart du temps, s’en sont tenus à des généralités en lien avec le programme et les promesses de leur parti. Voici donc le résumé des échanges, décortiqués par thèmes, entre Louis Plamondon du Bloc québécois, Yanick Lapierre, du Parti vert du Canada, Michel Plourde du Parti conservateur du Canada et Pierre Tousignant du Parti libéral du Canada.

Économie

Au niveau économique, les candidats sont conscients que l’aspect industriel est une réalité de la région et les menaces tarifaires du président américain risquent de changer la donne auprès de plusieurs entreprises. « On a toujours eu comme politique de travailler avec les entreprises, les acteurs du milieu. Il faut s’assurer d’établir un plan stratégique avec eux », croit Michel Plourde.

« Ce n’est pas tant les grosses entreprises qui ont des moyens comme Rio Tinto en tant que tel, mais plutôt les sous-traitants qu’il faut aider », a déclaré Louis Plamondon, qui croit que lors des rencontres de Mark Carney avec le président américain, il n’y a rien qui va se passer. « Et notre approche, c’est de s’assurer que, dans ces négociations avec Trump, les dossiers importants du Québec soient à la table. Que des dossiers comme les forêts et l’aéronautique y soient, par exemple », affirme-t-il.

« On doit être présent sur le terrain et trouver ensemble des solutions pour s’en sortir. On doit être proactif et non réactif », mentionne de son côté Yanick Lapierre.

« On se démarque ici avec les produits de l’acier, l’industrie maritime. Il faut créer des emplois pour être plus autonomes. Aider et ramener les PME en région, encourager celles qui sont existantes. J’ai rencontré plusieurs intervenants du milieu. Les gens, ici, ont de très bonnes idées, comme les maires, le DEPS », exprime Pierre Tousignant.

Agriculture

Tous les candidats, sans exception, ont abordé la question de la gestion de l’offre en agriculture, un autre élément auquel risque de s’attaquer Donald Trump. « Nous allons défendre la gestion de l’offre bec et ongles. On le sent que Trump va revenir à la charge là-dessus. On doit être là pour nos agriculteurs. On importe avec des normes moins sévères. Il faut qu’elles soient aussi sévères, ces normes, que pour nos propres producteurs agricoles », défend Yanick Lapierre qui rappelle que les travailleurs étrangers en agriculture, demeurent essentiels.

« C’est le Parti libéral qui a instauré la gestion de l’offre en 1972. La gestion de l’offre ne sera pas sur la table dans les négociations. C’est non négociable », affirme Pierre Tousignant.

Michel Plourde souligne que la gestion de l’offre n’est pas le seul enjeu en agriculture. « Il ne faut pas oublier la souveraineté alimentaire, la relève agricole, les nouvelles technologies. Il faut consulter les acteurs du milieu », dit-il.

Louis Plamondon se dit un peu surpris d’entendre ces propos. « Tous les discours des conservateurs et des libéraux allaient à l’encontre de la gestion de l’offre. Nous avions déposé un projet de loi et il a été bloqué au sénat. Nous voulons le réactiver une fois de retour au parlement », fait remarquer Louis Plamondon. Tous s’entendent aussi pour dire que les producteurs agricoles sont aux prises avec beaucoup trop de bureaucratie, de paperasseries.

Environnement

Les changements climatiques sont toujours au cœur des débats. Louis Plamondon croit que les conservateurs doivent d’abord reconnaître la réalité des changements climatiques. « Ils ont de la misère avec ça. Et puis il faut cesser de subventionner les énergies fossiles », dit-il.

Le candidat conservateur se défend en affirmant que les personnes composant le parti, en grande majorité, reconnaissent l’existence des changements climatiques. « Il faut cependant être très prudent avant de passer d’une technologie à une autre », prévient celui qui rappelle que les conservateurs ont déjà investi pour l’assainissement des Grands Lacs et le transport en commun sous Stephen Harper. Michel Plourde croit qu’économie et environnement vont de pair et ne devraient pas être opposés.

Yanick Lapierre rappelle que les changements climatiques détruisent des communautés. « Il faut bâtir des énergies propres. Il faut forcer les gens à travailler avec des énergies propres », soutient Yanick Lapierre.

« Comme producteur forestier, je constate les dégâts des changements climatiques. Il faut s’en aller vers le vert », indique Pierre Tousignant.

Gouvernance

Comment un député est-il appelé à exercer son leadership pour sa région? « Depuis 40 ans, je porte attention à toutes les revendications, j’ai toujours été à l’écoute et je veux continuer à être aussi attentif et présent », souhaite Louis Plamondon, qui se dit aussi près des organismes de la circonscription, au fait de leurs préoccupations et besoins.

« Je crois qu’il faut avoir du respect pour les décideurs de la région. Il y a une coalition forte ici et ils ont besoin d’une bonne personne pour les soutenir », énonce Pierre Tousignant.

« Réduire de 25 % la paperasse, couper dans les programmes inutiles, c’est déjà faire preuve d’une bonne gouvernance, exprime pour sa part Michel Plourde. Je veux être sur le terrain avec les décideurs et les citoyens », poursuit-il.

« C’est quoi le leadership? C’est être un facilitateur, faire preuve d’une écoute active, être présent auprès des citoyens », assure Yanick Lapierre.

Analyse: un débat plus près des préoccupations nationales que régionales

Arrimer un débat électoral fédéral à la circonscription est souvent un défi pour les candidats. Le débat du 14 avril organisé par CJSO et Les 2 Rives n’a pas fait exception. Malgré des questions incitant les candidats à aborder des enjeux du comté, les quatre hommes présents sur le parquet de l’auditorium du Cégep de Sorel-Tracy paraissaient bien souvent loin des préoccupations locales des gens de Bécancour–Nicolet–Saurel–Alnôbak.

Durant deux heures, Louis Plamondon du Bloc québécois, Pierre Tousignant du Parti libéral du Canada (PLC), Michel Plourde du Parti conservateur du Canada (PCC) et Yanick Lapierre du Parti vert du Canada (PVC) ont répondu aux questions adressées par l’animateur de la soirée, Denis Marion. Tommy Gagnon du Nouveau Parti démocratique (NPD) a décliné l’invitation, tandis que Lara Stillo du Parti populaire du Canada (PPC) n’a pas été conviée puisque son chef n’était pas invité au débat des chefs et parce que son parti n’est pas représenté à la Chambre des communes.

Tout le long du débat, les quatre protagonistes n’ont pas saisi les nombreuses perches tendues par l’animateur, qui, par ses questions, les invitaient à se prononcer sur des enjeux régionaux. Seul Pierre Tousignant a, à quelques reprises, recentré le débat sur des enjeux locaux. De son côté, Louis Plamondon a souvent parlé des intérêts du Québec.

Louis Plamondon, inébranlable

Largement favori chez les firmes de sondage, Louis Plamondon a évité les pièges posés sur sa route par les autres candidats durant le débat. Fort de quatre décennies d’expérience à la Chambre des communes, il s’est dressé tel un arbre devant les provocations. Bien enraciné, ses feuilles n’ont pas été secouées outre mesure par les coups de vent soufflés par ses adversaires.

Les quelques fois qu’il a été écorché par les autres candidats, il a répondu rapidement, laissant tomber quelques remarques bien salées. Par exemple, lorsqu’il était question d’énergie fossile, l’octogénaire a souligné que plusieurs conservateurs, qui peinent à reconnaître l’existence des changements climatiques, sont favorables à subventionner les compagnies pétrolières. « Il faut absolument cesser les subventions pour les énergies fossiles et prioriser les énergies vertes. Mais c’est difficile pour les gouvernements, qu’ils soient bleus ou rouges, parce qu’ils ont énormément d’intérêt et de lobby de ces compagnies », a-t-il lancé avec assurance.

Son expérience à Ottawa a d’ailleurs transcendé à plusieurs reprises, offrant des réponses claires accompagnées d’exemples concrets. Louis Plamondon n’a toutefois pas souvent fait référence à la région, mais plutôt au Québec et à l’importance de défendre ses intérêts à Ottawa.

Michel Plourde, combatif

Habile et à l’aise dès la première minute du débat, Michel Plourde, ancien maire de Danville, n’a pas hésité à confronter ses adversaires.

Il a aussi mis son opposant libéral sous les projecteurs à quelques reprises avec des questions croustillantes. « Vous parliez d’immigration et de contrôler ça, mais vous [votre parti] n’avez pas contrôlé grand-chose dans les 10 dernières années », a-t-il notamment lancé à M. Tousignant.

Après les deux premières questions de la soirée, la situation était déjà à couteau tiré entre les deux protagonistes. Si bien que les deux hommes se sont adressé la parole à l’entracte pour calmer le jeu.

Bref, Michel Plourde était bien préparé, maitrisant le programme de son parti et se ralliant souvent derrière son chef Pierre Poilievre.

Pierre Tousignant, flegmatique

Toute la soirée, le candidat du PLC a navigué entre les attaques de son adversaire conservateur et les questions de l’animateur. Malgré l’insistance de Michel Plourde, il est demeuré de glace, même lorsque son adversaire le questionnait avec fermeté.

Le Saint-Oursois est le candidat qui a le plus abordé des questions locales. Il a démontré ses connaissances des enjeux locaux, étant notamment plus loquace concernant les émissions de poussières de Richardson International. Il a aussi plusieurs fois fait référence aux efforts du milieu pour relancer un chantier naval à Sorel-Tracy.

Ombre au tableau pour Plourde et Tousignant : ils n’ont pas saisi l’occasion de questionner plus activement Louis Plamondon. Ils avaient tout à gagner à tenter de déstabiliser le bloquiste, alors que ce dernier les dépasse dans les projections.

Yanick Lapierre, blafard

Finalement, Yanick Lapierre a essentiellement illustré le programme du PVC. Il a particulièrement été loquace lors de la thématique « Environnement ».

Plusieurs fois, le Plessisvillois s’est dit d’accord avec Louis Plamondon, confiant même d’avoir déjà voté pour le Bloc Québécois.

Il a tiré son épingle du jeu dans le thème « Agriculture ». Alors que ses adversaires parlaient seulement de gestion de l’offre, M. Lapierre a pris la balle au bond, affirmant que d’autres enjeux agricoles méritaient d’être abordés, notamment celui de la relève. Mais globalement, ses propos locaux étaient peu nombreux, ne questionnant pas outre mesure ses adversaires.

Ce qu’ils ont dit…

Yanick Lapierre : « On ne sait ce qui va arriver demain matin. On ne sait pas si M. Trump va augmenter les tarifs comme il l’a fait en Chine. Donc, il faut être proactif et non pas être réactif. »

Pierre Tousignant : « Quand tu es dans un gouvernement au pouvoir, tu peux régler le problème de Richardson. Tu appelles le patron. Pas le patron qui est ici à Sorel-Tracy, mais le patron qui est à Winnipeg. Tu le fais venir à ton bureau et tu règles le dossier. »

Louis Plamondon lorsque questionné sur une possible course à l’investiture locale : « J’ai eu une investiture en 1984. »

Michel Plourde : « Le pétrole de l’Alberta est parmi les plus propres sur la planète. […] Vous préférez le pétrole de l’Arabie Saoudite? Eh bien, pas moi! Moi, je préfère le pétrole canadien! »

Michel Plourde lorsque questionné sur la gouvernance : « M.Poilievre, il ne niaise pas avec le puck. »

Échange entre Louis Plamondon et Pierre Tousignant concernant les négociations tarifaires avec les États-Unis : « M. Carney est la personne la plus compétente pour ça. Ce n’est sûrement pas Yves-François Blanchet », dit M. Tousignant. « Et conseillé par McKinsey », répond Louis Plamondon.

Michel Plourde : « La cabane était en désordre bien avant Donald Trump. »

Yanick Lapierre : « Les gens qui étaient derrière M. Trudeau sont les mêmes qui sont derrière Mark Carney. »

Louis Plamondon : « M. Tousignant, vous ne voulez plus que la circonscription soit dans l’opposition, mais un gouvernement sans opposition, c’est Poutine! »

Michel Plourde : « Contrôle de l’immigration? Vous n’avez pas contrôlé grand-chose depuis quelques années, M. Tousignant. »

Pierre Tousignant : « Qu’avez-vous fait dans le dossier Richardson, M. Plamondon? »

Louis Plamondon : « J’ai sorti mon balai. Sérieusement il y a eu des négociations, des engagements pris par la compagnie et cela relève autant du gouvernement du Québec que du fédéral d’agir en conséquence. La compagnie semble pleine de bonne volonté, mais ne semble pas trouver la solution. Si vous avez une solution à suggérer, je serais très heureux de l’entendre. La Ville de Sorel-Tracy a mis des ingénieurs, des gens compétents pour pouvoir les aider. Il y a eu diminution mais il y a encore des grands efforts à faire. »

Louis Plamondon : « Vous vous voulez agir sur les changements climatiques, il faut d’abord reconnaître qu’ils existent, M. Plourde. »

Récemment, le Toronto Star a rapporté que Mark Carney ne considère pas la gestion de l’offre comme un système nécessaire. Michel Plourde a demandé à Pierre Tousignant s’il avait un malaise face à ces propos. « En plus, c’est un organe très libéral, le Toronto Star, qui est souvent favorable au Parti libéral, qui le mentionne. Avez-vous un malaise face à la position de M. Carney? » Pierre Tousignant a répondu : « Je pensais que vous l’aviez trouvé sur Fox News. M. Carney n’a jamais dit quelque chose de la sorte. »

Aux urnes!

22 avril : jour de vote par bulletin spécial à n’importe quel bureau local d’Élections Canada

28 avril : jour d’élection

Pour savoir où voter, consultez le carton informatif envoyé par la poste. N’oubliez pas d’apporter une pièce d’identité pour pouvoir exercer votre droit de vote.

Avec la collaboration d’Alexandre Brouillard

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