De fait, leur principale cible était l’austérité du gouvernement. « C’est difficile pour les travailleurs, par les temps qui courent. On leur demande toujours plus, mais, en revanche, on ne leur en donne pas plus », lance Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie de la CSN. On parle notamment des femmes qui travaillent 40 heures par semaine et qui doivent, malgré tout, fréquenter des banques alimentaires, renchérit-elle.
« La politique d’austérité du gouvernement démolit les droits des citoyens et les gens au salaire minimum en particulier », dénonce Josée Harnois, de la TROVEP de la Montérégie, elle qui représente les groupes d’éducation populaire.
Pour ces deux leaders, les mesures d’austérité fragilisent grandement notre société, nos services publics et notre filet social, affectant en premier lieu les populations les plus vulnérables. « Des femmes luttent présentement pour la reconnaissance de leur statut dans les CPE. Elles représentent le DEC le moins bien payé. La population va contribuer de s’appauvrir si des mesures concrètes ne sont pas adoptées », s’insurge Mme Herbeuval.
À la fin de la marche, le groupe de marcheurs manifestants s’est arrêté au carré Royal pour les discours des dirigeants syndicaux.