Ces derniers sont affiliés au syndicat FTPQ-SCFP-7300. Le président local, Maxime Godin Boulianne, affirme que plusieurs situations épuisent l’équipe de paramédics, comme le temps supplémentaire, l’incapacité de prendre congé et les difficultés à manger durant les quarts de travail à cause de la charge de travail. « Nous sommes déterminés à nous battre contre un gouvernement qui ne nous reconnaît pas à notre juste valeur », assure-t-il.
En plus d’augmentations salariales, les paramédics demandent la baisse de l’âge d’admissibilité de la retraite et une baisse des coûts de leurs assurances.
« Nos tâches se complexifient et s’accumulent sans cesse, mais nos conditions, elles, ne sont pas du tout représentatives de tout le travail et l’énergie que nous mettons à assurer la sécurité de la population », ajoute le président local.
La situation des paramédics de Sorel-Tracy ne concerne pas la conjoncture de ceux regroupés sous la bannière syndicale de la CSN en Montérégie, qui a aussi voté un mandat de grève à 100 %, la semaine dernière.
Divers moyens de pression
Les paramédics de Sorel-Tracy pratiquent divers moyens de pression qui ne touchent pas directement la population. « Nous sommes un service essentiel, donc nous devons donner tous les services à la population », souligne Maxime Godin Boulianne.
Voici quelques-uns des moyens de pression mis de l’avant : aucun service de relations communautaires, aucun nouveau projet pilote n’est mis en place à l’exception de ceux implantés par le ministère de la Santé, par les CISSS/CIUSSS ou par Santé Québec, aucun lavage extérieur des véhicules, aucun code radio utilisé, aucun reçu d’essence n’est rapporté, etc.
Les derniers développements
Récemment, une entente normative a été conclue entre la FTPQ et la Corporation des services d’ambulance du Québec (CSAQ).
Se disant fier des avancées obtenues, le syndicat admet que du travail reste à faire concernant l’aspect monétaire. Actuellement, le gouvernement offre 8,4% d’augmentation sur quatre ans, donc 14,4% sur cinq ans en tenant compte du 6 % de 2023-2024.
