Mais la MRC, qui compte pas moins de 12 municipalités réparties sur 594 km², n’est pas seulement l’apanage des producteurs laitiers ou céréaliers. Il existe une grande variété de productions. « Nous avons des producteurs maraîchers et même un producteur de vin qui offrira une première récolte cette année », fait savoir d’entrée de jeu Julien Pagé, lui-même producteur agricole à Yamaska et vice-président de l’Union des producteurs agricoles (UPA) de la Montérégie.
« Bien sûr, il y a des producteurs de maïs et de soya, mais on produit également des asperges, des haricots, de la salade, du sirop d’étable », énumère-t-il succinctement.
« En fait, dans notre MRC, la grande culture occupe 30 % de la production agricole. Suit la production laitière avec 25 %, le porc avec 11 %, le bovin et la boucherie à 10 %, sans oublier la volaille qu’il ne faut pas négliger », nous apprend Yan Bussières, président du syndicat local de l’UPA de Richelieu-Yamaska.
Aux dires de M. Bussières, cette dernière production a connu des difficultés au fil des années, mais elle se relève de façon fort encourageante. « On compte 290 entreprises agricoles chez nous et près de 500 producteurs », révèle Yan Bussières.
L’une des caractéristiques de notre région, c’est aussi l’avant-gardisme en matière d’agroenvironnement. « Notre agriculture, ici, est efficace et écologique. Nous comptons des producteurs qui ont adopté des pratiques qui mettent l’environnement à l’avant-plan et favorisent la biodiversité. Et on constate qu’il y a un beau retour sur l’investissement », assure M. Pagé.
Mais encore? « De meilleures pratiques ont fait en sorte, par exemple, que le nombre d’oiseaux, comme les goglus, a augmenté. Ces oiseaux se nourrissent notamment d’insectes nuisibles aux cultures », démontre M. Pagé à titre d’exemple.
« Ce n’est pas compliqué, nous sommes les leaders en matière d’agroenvironnement. Plusieurs producteurs nous font honneur comme les Caplette, Péloquin, Berger, Benoit et bien d’autres. Nous, les producteurs agricoles, on est un peu tannés de se faire traiter de pollueurs et bien sûr, les changements climatiques nous préoccupent. Cela explique en grande partie pourquoi les producteurs agricoles sont très sensibles à la cause environnementale », de rappeler Yan Bussières.
Les bonnes pratiques sont valables tant pour la culture que pour les producteurs animaliers.