2 juin 2025 - 10:20
Négociations entre la Ville de Sorel-Tracy et ses pompiers
Les parties ne s’entendent pas sur les salaires
Par : Stéphane Fortier

Les pompiers exercent des moyens de pression pour forcer la Ville à accepter leurs demandes en vue de la signature d’une nouvelle convention collective. Photo Stéphane Fortier | Les 2 Rives ©

Les pompiers se font voir dans des événements ponctuels, comme ici lors d’un match de la finale des Éperviers de Sorel-Tracy . Photo Jean-Philippe Morin | Les 2 Rives ©

Depuis le 1er janvier, la convention collective des pompiers de Sorel-Tracy est échue. Les deux parties, autant la Ville que le syndicat, négocient ferme afin d’en venir à une entente depuis même avant l’échéance du contrat de travail.

Selon Jimmy Dandonneault, président par intérim du Syndicat des pompiers et pompières de Sorel-Tracy, tout ce qui touche le normatif, les congés et les conditions de travail par exemple, ne pose plus de problèmes.

« Là où les négociations achoppent, c’est au niveau des salaires et des primes, indique M. Dandonneault. Au niveau normatif, nous avons mis de l’eau dans notre vin et accepté des principes qui contribueront à faire économiser des sous à la Ville, par exemple, en matière de temps supplémentaire. Avec, par exemple, un pompier temporaire en poste 24 heures sur 24 qui pourra remplacer un absent au lieu de demander à un pompier de faire du temps supplémentaire. »

Les pompiers demandent une augmentation de 25 % échelonnée sur cinq ans. « À Sorel-Tracy, nous avons toutes les spécialisations en ce qui a trait au sauvetage de tous genres. La Ville nous offre 13,25 % d’augmentation pour cinq ans. L’écart est trop grand. Un pompier permanent, de premier échelon, ne gagne même pas 20 $ l’heure et un permanent de dernier échelon, même pas 40 $ l’heure. Il faut en donner plus aux permanents qui sont en majorité », soutient M. Dandonneault.

« Le problème, c’est qu’il n’y a pas beaucoup de comparables au Québec. Mais avec 25 %, on se mettrait au diapason de toutes les villes qui disposent de toutes ces spécialités. Si on se compare à ces villes, nous sommes présentement en dessous du salaire pour un pompier permanent », fait remarquer le président du syndicat par intérim, qui admet que les négociations se déroulent bien et que le respect prime des deux côtés de la table.

Le Syndicat des pompiers, par les temps qui courent, utilise des moyens de pression comme badigeonner les camions de couleurs, ce qui ne les empêche de faire leur travail.

Comme les négociations sont en cours, la Ville a préféré s’abstenir d’émettre quelques commentaires que ce soit.

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