Avec la publication récente de son Rapport d’exploitation 2024, la STC nous apprend qu’elle doit gérer la croissance. Notre MRC compte autour de 53 000 personnes et la STC indique qu’elle y a enregistré plus de 590 000 déplacements l’an dernier, soit une moyenne mensuelle de 50 000 déplacements. Il y a des conclusions à tirer de ces chiffres.
L’offre de transport collectif répond à un besoin. En 2024, la STC a ajouté de nouveaux départs dans ses horaires, elle a élargi le territoire desservi, elle a pris de nouvelles mesures pour améliorer l’accessibilité. La Société a également fait réaliser un sondage et les taux de satisfaction de la clientèle sont excellents. Les usagers apprécient les services, leur qualité, le confort des véhicules, la qualité du service rendu par les conducteurs. Tous des points très positifs.
Un des services qui a connu le plus de croissance est celui de la ligne 10 qui sillonne Sorel-Tracy des Promenades de Sorel jusqu’au Cégep de Sorel-Tracy. Ce service est maintenant gratuit et il a connu une croissance de 239,32 % entre 2023 et 2024.
La STC est fière de constater la croissance des déplacements effectués à destination et en provenance des municipalités rurales ou entre elles. Quand on parle d’équilibre, en voilà un bon exemple. La STC contribue à resserrer les liens entre la ruralité et la ville-centre. Nous y gagnons tous, sur tous les plans. La région a besoin d’une identité forte, autour de Sorel-Tracy, la STC y contribue.
Un des architectes du succès de la STC, et certainement parmi les plus importants, est le directeur général, Simon Berthiaume. Son travail et son influence ont été reconnus cette semaine par l’Union des transports adaptés et collectifs du Québec (UTACQ) qui vient de lui confier sa présidence. La STC va poursuivre sa croissance et continuera à faire rayonner son expérience au Québec.
Dans un autre secteur d’activité, la Société des parcs industriels de Sorel-Tracy a célébré son 25e anniversaire. Comme moi, le grand public est peut-être moins familier avec ce projet de grande envergure qui joue actuellement un rôle que la persévérance de celles et ceux qui y ont investi de l’énergie lui confirme. Il s’agit de l’ancien site de Marine Industries et il constitue une pièce maîtresse du dispositif qui permettra de relancer la filière navale. Les 21 millions $ qu’avait obtenus au début des années 2000 Sylvain Simard, alors député de Richelieu et ministre dans le gouvernement de Bernard Landry, ont permis de préserver, en le modernisant et en l’adaptant, un actif industriel dont la valeur ne fera que s’accroître au vu des projets qui s’y développeront. On ne prend pas toujours la mesure de l’impact qu’auront à long terme des décisions visionnaires.