« C’est plat, accessible, et parfaitement sécuritaire. Des enfants aux personnes âgées, tout le monde y trouve son compte. Je dirais que depuis la pandémie, on voit de plus en plus de gens qui redécouvrent le plaisir du vélo. C’est un tracé idéal pour décrocher du quotidien, profiter du paysage, et bouger à son rythme, sans stress ni circulation », résume le président de l’organisation bénévole qui gère la piste, Jean-Claude Tellier.
Le parcours débute à la Maison des gouverneurs de Sorel-Tracy et serpente à travers des secteurs boisés, des zones agricoles et des milieux semi-urbains pour rejoindre la municipalité de Saint-Robert. « Dès l’automne 2026, deux nouveaux segments seront aménagés dans le secteur de Saint-Robert, ce qui permettra de prolonger la piste jusqu’aux abords de la rivière Yamaska. Ce nouveau tronçon nous rapprochera de l’épicerie du village. C’est un service de proximité que l’on gagne sur le circuit. Chaque ajout est pensé pour enrichir l’expérience, sans dénaturer le charme du paysage environnant », précise M. Tellier.
L’accessibilité demeure le point fort du sentier de La Sauvagine qui est entièrement asphalté et gratuit d’utilisation. « Le terrain est plat du début jusqu’à la fin du parcours. C’est un atout précieux pour les jeunes familles, les aînés et même les personnes à mobilité réduite. On voit des gens avec des triporteurs circuler sur la piste. Sur des routes comme le boulevard Fiset, ce serait risqué, mais ici, ils peuvent faire le 12 kilomètres en toute sécurité », souligne le président.
Pour agrémenter le trajet, plusieurs haltes ont été installées. On y retrouve des fontaines d’eau, des toilettes chimiques ainsi que des bornes de réparation pour vélos. « Ce n’est pas la nature sauvage, on ne croisera pas d’ours, mais c’est une belle nature douce et champêtre. On décroche sans quitter la région. Le décor est bucolique et apaisant. Le trajet est parsemé de boisés et de champs ouverts. Certaines sections boisées offrent des portions où les arbres forment un couvert végétal dense, créant une atmosphère de tunnel forestier. »
Derrière la qualité du réseau se cache une équipe de neuf bénévoles et trois employés à temps partiel. Leurs efforts assurent à la fois l’entretien du tracé et le développement du projet. « Notre salaire, c’est de voir les gens apprécier la piste. On souhaite que tout le monde en profite au moins une fois cet été », de conclure Jean-Claude Tellier.