8 juillet 2025 - 07:52
L’Orienthèque aide les nouveaux arrivants maintenant et… toute l’année
Par : Stéphane Fortier

Hélène Gagnon, conseillère en installation à L’Orienthèque. Photo gracieuseté

Le 1er juillet amène toujours de nouveaux arrivants dans la MRC de Pierre-De Saurel, et ce, jusqu’à Contrecœur, mais on n’accueille pas tout ce monde sans s’assurer qu’ils trouvent tous les services dont ils auront besoin.

C’est justement l’une des missions de L’Orienthèque qui est justement là pour donner un solide coup de pouce aux nouveaux arrivants avec le volet Accès région pour les gens issus de l’immigration, histoire de les aider dans leur inclusion sociale. L’organisme accompagne et soutient aussi la population en général dans la recherche d’un emploi durable, en tenant compte, bien sûr, des besoins des employeurs en matière de main-d’œuvre.

L’Orienthèque se veut donc la référence incontournable en matière d’emploi, de diversité et d’immigration de par son engagement soutenu dans la communauté. « En matière d’emploi, on peut aussi bien aider une personne ou une famille qui vient de l’Abitibi que du continent africain », mentionne d’entrée de jeu Hélène Gagnon, conseillère en installation à L’Orienthèque.

Cette dernière précise que l’organisme est actif toute l’année et qu’il n’y pas une semaine où il n’y a pas quelqu’un à aider. Y a-t-il plus de demande à la période du 1er juillet? « Comme on fonctionne toute l’année sans répit, car il y a un achalandage constant, c’est difficile à estimer. Par contre, il est facile de dresser le portrait des gens qui sollicitent notre soutien. On remarque que chaque individu ou famille a son propre cheminement, son propre parcours et il faut bien évaluer où ils en sont rendus, ce dont elles ont besoin. Ce qui peut sembler simple pour nous, en matière d’administratif, par exemple, peut être compliqué pour eux », explique Mme Gagnon.

Il y a donc quatre types de personnes issues de l’immigration qui viennent demander de l’aide à L’Orienthèque. On parle des travailleurs étrangers temporaires, de résidents permanents, de demandeurs d’asile et de réfugiés reconnus. « Selon leur statut, ils auront droit à certains services que l’on peut leur donner… ou pas, les critères d’admissibilité étant différents », précise Hélène Gagnon.

Leur motivation de choisir Sorel-Tracy diffère d’une personne à l’autre. « Pour la tranquillité, la sécurité pour leur famille et le fait qu’il y ait moins de trafic sur les routes. Et ce dont ils ont d’abord besoin, outre d’être familiarisés avec le fonctionnement de notre société, notre communauté, c’est un travail, un logement, une place en garderie, à l’école. Nous leur permettons de bien comprendre les droits des locataires et des propriétaires, comprendre le système de santé, du transport en commun, de l’éducation, comment fonctionnent les impôts, le système bancaire, les finances personnelles », énumère Mme Gagnon.

À L’Orienthèque, on peut aider les personnes sur une base individuelle ou par des rencontres de groupes, notamment avec des ateliers où l’on prodigue des conseils et donne des informations pratiques. Il y a même un groupe Espace parents.

Les origines des personnes issues de l’immigration varient. « Beaucoup nous viennent du Cameroun, du Maghreb ou autres pays d’Afrique du Nord, du Mexique, d’Haïti et de l’Ukraine, c’est vraiment varié comme portrait », d’indiquer Hélène Gagnon.

Il va de soi que L’Orienthèque ne peut subvenir à tous les besoins des nouveaux arrivants, mais l’organisme peut les diriger vers les diverses ressources pour les soutenir en attendant de s’installer, de se trouver un emploi, car l’organisme travaille de concert avec une multitude de partenaires comme le Centre d’action bénévole du Bas-Richelieu.
Pour en savoir plus, on se rend au www.orientheque.ca.

 

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