8 juillet 2025 - 07:55
Traverse Sorel-Tracy–Saint-Ignace-de-Loyola
Le NM Catherine-Legardeur de retour cet automne
Par : Stéphane Fortier

Le NM Catherine-Legardeur devrait être de retour cet automne pour assurer les traverses de Sorel-Tracy–Saint-Ignace de Loyola en compagnie du Alexandrina-Chalifoux. Photo Stéphane Fortier | Les 2 Rives ©

Depuis septembre 2024, le traversier NM Catherine-Legardeur est en cale sèche en attendant que des réparations y soit soient effectuées. Si plusieurs faisaient circuler la rumeur qu’il vivait ses derniers jours, il semble qu’il n’en soit rien.

En effet, Benoit Proulx, directeur général de la traverse Sorel-Tracy–Saint-Ignace-de-Loyola, a confirmé que le NM Catherine-Legardeur devrait être de retour cet automne pour assurer les traverses en compagnie du Alexandrina-Chalifoux.

En septembre 2024, le navire de relève de la traverse, le NM Catherine-Legardeur, a subi un bris mécanique l’empêchant d’opérer. Le diagnostic effectué par les spécialistes démontrait la nécessité de remplacer des composantes critiques dans le système de transmission du navire, tant à l’avant qu’à l’arrière. Pendant plusieurs mois, un seul traversier avait assuré le service, ce qui avait l’heur de mécontenter les usagers réguliers.

Mais pourquoi ce traversier a-t-il été si longtemps en rade? « Le fournisseur des pièces vient de la Finlande et nous n’avions pas le choix de faire appel à cette entreprise pour l’homologation de Transports Canada. Cela a considérablement prolongé les délais », explique Benoit Proulx. La présence du NM Catherine-Legardeur cet automne s’impose puisque le traversier Didace-Guévremont, qui assurait le service avec le Alexandrina-Chalifoux depuis la mi-janvier, devra partir en arrêt technique annuel réglementaire. « Le NM Catherine-Legardeur a toutefois une moins grande capacité d’accueil, soit 59 véhicules au lieu de 75 pour le Alexandrina-Chalifoux ou le Didace-Guévremont », précise M. Proulx.

Par ailleurs, le conflit impliquant les employés non brevetés n’a toujours pas trouvé d’issue. Le syndicat des Métallos a demandé l’arbitrage pour en arriver à une proposition que l’employeur, la STQ (la Société des traversiers du Québec), a refusé. Le spectre d’une grève générale illimitée plane donc toujours.

 

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