Via communiqué, le Syndicat des Métallos (FTQ) informe que le litige porte principalement sur les salaires, alors que le contrat précédent s’était déroulé en pleine pandémie, et ce, sans possibilité de réajustement. « De crise en crise, nos membres se trouvent toujours à être considérés comme une variable d’ajustement sur laquelle l’employeur s’appuie pour maximiser les profits. Les travailleurs exigent d’être payés à la hauteur de ce qu’ils apportent réellement à l’entreprise et veulent tirer leur juste part des profits », fait valoir Yves Rolland, le représentant syndical des Métallos.
Le 27 juin dernier, l’employeur a déposé son offre finale qui a été rejetée à 98 %. Les employés syndiqués des Poudres métalliques se sont dotés d’un mandat de grève générale dans une proportion de 99 %.
Outre les salaires, l’employeur exige aussi des concessions, notamment en lien avec les vacances, lit-on dans le communiqué.
« On l’a vu hier [10 juillet] à la table de négociation, il n’y avait plus du tout de mouvement, alors l’heure de la grève a sonné. Nous sommes à la guérite, sur la ligne de piquetage, nous sommes unis et solidaires. L’employeur a essayé de semer la division dans notre groupe en essayant de favoriser davantage une portion des travailleurs au détriment des autres. Notre réponse est claire : il devra rémunérer tous les travailleurs à leur juste valeur », affirme Patrick Sarrazin, le président de la section locale 7493.