Les pompiers ont reçu l’appel vers 18 h 15. Plusieurs pompiers de Saint-Ours, de Sorel-Tracy, de Saint-Denis-sur-Richelieu, de Saint-Roch-de-Richelieu et de la Régie intermunicipale de sécurité incendie Louis-Aimé-Massue ont travaillé d’arrache-pied pour contenir les flammes. L’alarme générale a été sonnée à 19 h 20. Peu de temps après, le clocher de l’église s’est effondré sur le chemin des Patriotes.
Rejoint par le journal Les 2 Rives, le maire de Saint-Ours croit que la foudre pourrait être à l’origine de l’incendie. « J’ai entendu de gros coups de tonnerre. L’impact était très violent! Et quelques minutes après, plusieurs personnes m’appelaient pour me dire que l’église était en feu. Je ne peux pas confirmer que c’est bien la cause, mais ça pourrait bien l’être », avance Sylvain Dupuis avec prudence.
« C’est un moment extrêmement douloureux pour nos citoyens. L’église de Saint-Ours représente un pan important de notre histoire, la signature de notre communauté et de notre identité collective. Nous sommes profondément reconnaissants envers tous les pompiers qui unissent leurs efforts pour protéger ce symbole de notre patrimoine », ajoute le maire.
Des résidents attristés
Rencontrés sur place, deux résidents de Saint-Ours, qui habitent à deux ou trois maisons de l’église, étaient abasourdis de voir l’église partir en fumée. « J’habite ici depuis toujours. C’est tellement triste », confie M. Letendre.
Tout comme le maire de la Ville, M. Letendre a entendu la foudre s’abattre peu avant le déclenchement de l’incendie. « J’ai entendu un gros boum et quelques secondes après, de la fumée s’échappait de l’église. Quand les pompiers sont arrivés, je crois qu’il était déjà trop tard », relate-t-il avec précision.
Trois heures après le déclenchement de l’incendie
Vers 20 h 30, les flammes couvraient l’entièreté de l’église. Le vent s’est levé rapidement et soufflait fort. Si bien que de nombreux tisons parcouraient plusieurs mètres dans les rues de Saint-Ours.
Des résidents étaient montés sur leur toit de maison, muni de leur boyau d’arrosage, pour éteindre les tisons.
Plus de détails suivront dans l’édition du 22 juillet.