D’entrée de jeu, précisons que les employés non brevetés sont composés des matelots, amarreurs et le personnel à quai.
Le contenu de cette hypothèse acceptée le 21 juillet dernier, donc, devient le nouveau contrat de travail d’une durée de cinq ans, dont deux années sont déjà écoulées.
« Le conciliateur a regardé les demandes des deux parties et a proposé cette hypothèse de règlement qui se veut un compromis acceptable pour tous », commente d’entrée de jeu, Luc Laberge, représentant syndical chez les Métallos.
Ce dernier raconte que les 8 et 9 juillet derniers, les parties ont passé des nuits blanches pour en arriver à cette entente. « L’hypothèse présentée confirme notre demande d’augmentation salariale de 17,4 % sur cinq ans avec les trois dernières années nanties d’une protection en regard de l’IPC (indice des prix à la consommation). Si elle est plus haute, l’augmentation donnée va être bonifiée jusqu’à un maximum de 1 % », explique M. Laberge.
Les employés ont également obtenu une bonification de la contribution de l’employeur pour les assurances collectives. « Sera ajouté également, un échelon supérieur pour toutes les classes d’emplois, soit un quatrième échelon », poursuit Luc Laberge.
Ce dernier mentionne que les employés avaient hâte que la question des salaires trouve une issue. « Ils voulaient passer à autre chose. La convention collective est échue depuis 2023 et ils n’ont eu droit à aucune augmentation de salaire depuis 2022 », rappelle le représentant syndical, qui rend hommage aux employés, lesquels ont fait preuve de patience après 27 mois de négociation.
L’hypothèse de règlement proposée est rétroactive au 1er avril 2023.
Rappelons que les officiers de navigation et officiers mécaniciens de la Société des traversiers du Québec ont quant à eux accepté une hypothèse de règlement en juin.
On se souviendra aussi que l’employeur avait refusé la proposition du syndicat des Métallos, au début de l’été, de confier le sort de la négociation à un arbitre, préférant la conciliation.