Ainsi, presque un mois après le violent incendie qui a ravagé l’église le 17 juillet, une équipe de démolition s’est affairée à détruire les murs qui tenaient toujours debout. « On devait procéder pour une question de sécurité, alors que les jeunes vont bientôt retourner à l’école qui est juste en face. On va aussi pouvoir rouvrir le chemin des Patriotes », explique le maire de Saint-Ours, Sylvain Dupuis.
Rencontré sur place, Jean Péloquin, le président de la Fabrique de Saint-Ours, a affirmé qu’aucun mur ne pouvait être conservé. « Tout est vraiment précaire », a-t-il mentionné.
La quarantaine de personnes enterrées au sous-sol de l’église, dont plusieurs seigneurs et curés, sont toujours présentes. Selon Jean Péloquin et Sylvain Dupuis, aucune décision n’a été prise dans ce dossier. Finalement, des éléments de l’église seront conservés, comme une cloche et des objets qui étaient présents dans la sacristie.
« On va trouver une façon de faire vivre le lieu d’une manière ou d’une autre. Des discussions auront lieu », conclut Sylvain Dupuis.
Rappelons que c’est la foudre qui avait causé l’incendie.