Pas moins de 176 participants, provenant de cinq provinces canadiennes, soit le Québec, l’Ontario, la Saskatchewan, l’Alberta et la Colombie-Britannique, y prenaient part. « Le lancer de fers, c’est une grande famille, lance spontanément Michel Lajeunesse, président du conseil d’administration du Club de fers de la Pointe-aux-Pins. Tout le monde s’entraide au point ou même ce matin, au lendemain de la fin du tournoi, des gens sont restés ici pour nous aider à démanteler les installations.»
Normalement, il faut plus d’une année et demie pour organiser un tel événement et le Club de fers de la Pointe-aux-Pins a réalisé l’exploit en une année seulement, réjouissant au plus haut point Michel Lajeunesse.
Ce dernier est d’autant plus fier de la réussite de l’événement qu’il a contribué à redonner un degré de popularité à cette activité. « C’était seulement la cinquième fois que le Championnat avait lieu en sol québécois et la première fois depuis 2011 alors que Blainville était la ville hôte, fait remarquer M. Lajeunesse. Notre club compte 103 membres et cette compétition a ravivé la popularité de cette activité puisque nous avons accueilli de nouveaux membres et c’est la même chose pour les autres clubs canadiens. »
Résultats
Au moment d’écrire ces lignes, les résultats du Championnat n’étaient pas encore divulgués. « Je peux dire que nous avons quatre personnes de notre club qui ont obtenu les premières et deuxièmes places dans leur catégorie respective », révèle M. Lajeunesse.
Pas moins de 76 trophées ont été attribués lors de ce tournoi et 26 classes étaient inscrites pour différents groupes d’âge, tant chez les hommes que chez les femmes. « Cela a été une expérience unique. Tous étaient plus que satisfaits du déroulement de l’activité et de l’emplacement », assure Michel Lajeunesse.
La prochaine étape pour le Club de fers de la Pointe-aux-Pins? « Poursuivre le travail amorcé afin de recruter de nouveaux membres et améliorer nos installations. Mais le plus important, c’est de continuer d’avoir du plaisir à pratiquer cette activité », conclut Michel Lajeunesse.