20 août 2025 - 07:45
Distribution de matériel scolaire
Plus de 225 familles ont profité de l’Opération septembre… et ce n’est pas fini
Par : Stéphane Fortier

Nicole Beauchesne, Sylvie Grégoire, Monique Trottier, Frelle Péloquin, Judith Lagotte et Gisèle Belletête (absente sur la photo) ont toutes contribué à l’Opération septembre. Photo gracieuseté.

Depuis le début du mois d’août, plus de 225 familles ont profité de l’Opération septembre de Centraide et du Centre d’action bénévole (CAB) du Bas-Richelieu visant à distribuer des sacs à dos, du matériel scolaire et didactique à ceux qui peinent à joindre les deux bouts.

Les besoins ne cessent d’augmenter d’année en année, et ce, depuis la création de cette opération offerte pour la première fois il y a 25 ans. Cette augmentation s’explique parce que les besoins sont plus grands, mais aussi parce que le Groupe d’entraide le GESTE n’offre plus ce service. « En 2023, nous avons aidé 163 familles et en 2024, c’était 218 familles, soit 257 enfants, dont 173 au primaire et 84 au secondaire », de rappeler Ando Andrianady, directeur général du CAB du Bas-Richelieu. « Nous n’avons pas fait le décompte encore, mais 225 familles, certaines sont composées de deux enfants, parfois trois, voire même six », ajoute Monique Trottier, notamment responsable de l’Opération septembre.

Et l’Opération septembre, même si les 135 sacs à dos ont tous été distribués, se poursuivra jusqu’à la rentrée, voire même après.

Pour réussir à combler autant de besoins, le CAB a reçu un sérieux coup de pouce. « Centraide a contribué à la hauteur de 38 000 $, et nous avons obtenu une aide de 47 000 $ en dons privés », indique Ando Andrianady. Et on a pu offrir des cartes cadeaux, gracieuseté de Yellow pour l’achat d’une paire de souliers », d’ajouter Mme Trottier.

Cette dernière rappelle que pour bénéficier de l’aide dans le cadre de l’Opération septembre, certains critères doivent être respectés, notamment les revenus de la famille. « Il arrive que nous devions refuser l’aide à certaines familles et cela nous rend tristes », confesse Monique Trottier.

Les besoins en aide alimentaire ne cessent d’augmenter également. « Nous avons toujours besoin de denrées, notamment de la viande et un peu de tout », lance Monique Trottier sous forme d’un cri du cœur.

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