De fait, il s’agira d’un événement gratuit pour le grand public, donc accessible à tous, permettant de venir découvrir le monde de l’aviation en général avec la présentation d’avions et hélicoptères, entre autres, qui seront sur place.
« L’année dernière était un banc d’essai et près de 70 avions y participaient. Cette année, nous aimerions que notre événement soit, disons, plus officiel », mentionne Lauren Guyot, vice-présidente de Gestion aéroportuaire de Sorel-Tracy, qui croit qu’encore plus d’appareils seront présents cette année.
« Dans le passé, nous avions déjà organisé ce genre de rendez-vous, mais depuis l’année dernière, nous avons décidé de renouveler l’expérience et nous invitons les aviateurs du Québec à venir se joindre à nous », rappelle André Philippot, le président de l’organisme.

Tout au long de l’année, de la fin du mois de mai à la mi-octobre, il s’organise de tels RVA au Québec et Sorel-Tracy en fait maintenant partie. Les visiteurs pourront admirer toutes sortes de modèles d’avions, tels que des ultra-légers, bien sûr, mais aussi des Cessna et même des delta-planes sans oublier les hélicoptères.  « Nous aurons aussi la chance d’accueillir des avions antiques, des avions de collection, comme de vieux biplans », s’empresse d’ajouter Lauren Guyot, qui rappelle que le but avoué de cette activité est de faire connaître l’aviation, mais aussi, et surtout, l’aéroport.
Les visiteurs pourront profiter de la cuisine de Line Roy, qui gère le restaurant, afin de déguster du maïs et de la pizza à l’extérieur. Selon la restauratrice, c’est l’événement idéal pour ceux qui veulent simplement contempler des avions dans toute leur splendeur. « Les gens qui participent à ces RVA sont de vrais passionnés », affirme Mme Roy.

Encore méconnu

Plus d’un millier d’avions et d’hélicoptères atterrissent chaque année sur la piste de l’aéroport de Sorel-Tracy, situé au 157, rang Bellevue à Saint-Robert. Pourtant, bien peu de gens savent que cet endroit existe et, qui plus est, depuis plus de 50 ans. Elle a été construite en 1972. « En plus du restaurant, nous pouvons fournir de l’essence aux avions de passage », souligne André Philippot.
Bien sûr, aucun Boeing ou Airbus ne vient atterrir sur la piste de Saint-Robert, longue d’un peu plus d’un kilomètre. Ce sera plutôt des ULM, des Piper, ou des Cessna. « Mais il est arrivé qu’un Hercule viennent utiliser notre piste. D’ailleurs, des hélicoptères de l’armée canadienne viennent utiliser nos installations », indique André Philippot.