Selon le comité, il a été question, lors de cette assemblée, d’enjeux environnementaux et des efforts déployés pour que des actions concrètes soient prises par le gouvernement afin de contrer l’érosion des berges qui sévit jour après jour.
M. Barsalou-Duval a fait état des travaux au Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités (TRAN) de la Chambre des communes où il a amené la question « Réduire l’impact de la navigation commerciale sur l’érosion des berges dans le corridor des Grands Lacs et du Saint-Laurent ». Le député a soulevé un débat à la Chambre des communes à ce sujet et le vote a été unanime afin que le gouvernement protège les berges dans le secteur de Varennes à Contrecœur.
Une des recommandations du rapport est que « le gouvernement du Canada rétablisse un programme de protection des berges dans les secteurs du fleuve Saint-Laurent où l’érosion serait causée de façon significative par les effets de la navigation, particulièrement là où le canal est étroit et davantage exposé au batillage, en collaboration avec les gouvernements provinciaux et municipaux, les groupes autochtones, l’industrie et les experts scientifiques ».
La présidente du CPBSL, Micheline Lagarde, a tenu à préciser que ce ne sont pas 2 000 navires, mais bien 4 000 (en comptant les retours) qui naviguent dans l’étroit corridor fluvial. Depuis 2022, concernant l’érosion causée par le batillage, les membres du CPBSL ont rencontré des experts qui effectuent de la recherche pour trouver des solutions. Lors de l’assemblée, plusieurs experts sont venus se prononcer.
« Le transport maritime achemine chaque année près de 80 % de tous nos biens de consommation. L’industrie maritime se chiffre en milliards, tant pour le Québec que pour le Canada. Le gouvernement a les moyens de régler le problème. Nous l’encourageons à en avoir la volonté », soutient la présidente du CPBSL Micheline Lagarde.