La pétition demande au gouvernement et au premier ministre de rétablir un programme de protection des berges là où l’érosion serait causée de façon significative par les effets de la navigation. Il s’agit de la première recommandation du rapport du comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités.
Rappelons qu’après avoir consacré une étude au sujet, le Comité permanent des Transports, de l’Infrastructure et des Collectivités (TRAN), a produit un rapport intitulé « Réduire l’impact de la navigation commerciale sur l’érosion des berges dans le corridor des Grands Lacs et du Saint-Laurent » qui comprenait une série de six recommandations à l’intention du gouvernement fédéral. Ensuite, M. Barsalou-Duval a provoqué un débat à la Chambre des communes sur le rapport du Comité qui s’est conclu par un vote unanime du parlement en sa faveur.
« Je m’explique mal qu’après une étude de comité, un rapport favorable et un vote unanime du parlement, le gouvernement libéral tarde encore à mettre en place ces recommandations », a déclaré Xavier Barsalou-Duval, remerciant le Comité pour la protection des Berges du Saint-Laurent d’avoir entrepris la démarche.
Le passage des navires commerciaux dans l’étroit secteur fluvial de Varennes, Verchères et Contrecœur accentue l’érosion des berges due au batillage de près de 8000 navires chaque année, transportant plus de 110 millions de tonnes de marchandises et plus de 80 % de tous nos biens de consommation pour des revenus se chiffrant en milliards.
« Nous soussignés, citoyennes et citoyens du Canada, prions le premier ministre de mettre en place la première recommandation du TRAN en prenant les mesures adéquates pour contrer l’érosion, protéger l’environnement, la faune, la flore, la biodiversité et les riverains dans le secteur de Varennes à Contrecœur, tout en instaurant un lien de confiance et de collaboration entre le gouvernement fédéral, les utilisateurs de la voie maritime et les riverains », concluent les pétitionnaires.