Depuis plusieurs mois, les organismes membres de l’UTACQ, tout comme leurs partenaires municipaux, dont la MRC de Pierre-De Saurel, sont confrontés à une incertitude budgétaire sans précédent. Les organismes ont dû préparer leur budget 2025 sans connaître les modalités du nouveau programme d’aide, et s’apprêtent à répéter le même exercice pour 2026, toujours dans une complète incertitude, informe l’UTACQ via communiqué.
« Cette situation compromet la planification, la stabilité et la pérennité des services de transport collectif, essentiels à la mobilité quotidienne de milliers de citoyens », lit-on.
Localement, depuis le début de l’année 2025, la MRC de Pierre-De Saurel a dû pallier à plusieurs reprises le retard d’octroi de contributions financières du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD), en avançant chaque mois d’importantes sommes à la STC pour assurer son bon fonctionnement. En octobre dernier, lors de la dernière séance du conseil régional, un nouveau montant de 1 M$ a été avancé à la STC. Par ailleurs, en août dernier, la MRC avait réclamé au MTMD 465 705 $ de frais d’intérêts encourus en raison des délais de versement.
« Le transport collectif est un levier essentiel du développement durable et de la vitalité économique et sociale des régions du Québec. L’incertitude entourant le cadre de financement et l’absence de versements prévus pour 2025 et 2026 compromettent la continuité même de ces services essentiels », affirme Simon Berthiaume, président de l’UTACQ et directeur général de la STC de Pierre-De Saurel.
Demandes claires et constructives
Pour garantir la continuité des services et la stabilité financière du secteur, l’UTACQ demande tout d’abord au gouvernement du Québec d’adopter et diffuser sans délai le PADTC 2025-2027.
Cela permettra d’établir la prévisibilité nécessaire à la planification budgétaire et de procéder à des versements anticipés de subventions pour 2025, représentant au minimum 75 % des montants alloués en 2024, conformément aux redditions de comptes déjà transmises.
Finalement, l’UTACQ souhaite aussi la mise en place d’un mécanisme de communication avec les partenaires du milieu pour éviter que de telles situations se reproduisent.







