L’homme de 72 ans a commencé à courir vers 1987. Il venait d’arrêter de fumer et se sentait fatigué puisqu’il ne bougeait pas assez. Il s’est mis à courir parfois pour 2 km, parfois pour 5 km. Éventuellement, il a commencé à noter son kilométrage par an. À titre d’exemple, en 1996, en cumulant sa saison et sa participation au Marathon de Montréal, il a couru 712,85 km. Pour les années suivantes, son kilométrage par saison variait majoritairement entre 500 et 710 km.
En 1984, M. Roy a eu une ablation du ménisque, mais cela ne l’a pas empêché de commencer la course et de pratiquer ce sport jusqu’en 2013, moment où son orthopédiste lui a conseillé de se mettre plutôt au vélo.
En 2015, après sa retraite, il s’est procuré un vélo hybride, puis un vélo de route en 2018. Depuis ses débuts en cyclisme, il roule presque toute l’année, même quand le temps froid se présente. Souvent, il n’arrête qu’environ un mois ou deux dans l’année.
Résultat : en moyenne, il fait près de 6500 km de vélo par an. Pour ses 70 ans en 2019, il a poussé la machine pour atteindre un kilométrage symbolique dans les 7000.
Il a choisi de comparer son kilométrage total avec la circonférence de la Terre, en clin d’œil à son frère qui est astrophysicien.
Parcourir la région
Résident du secteur Tracy, son parcours de prédilection la semaine, même l’hiver, est la route 132 pour se rendre à Contrecœur en longeant le fleuve et le chemin Saint-Roch en longeant la rivière Richelieu pour revenir vers chez lui.
« Quand ils passent la charrue sur la 132 et que le lendemain il fait soleil, le surlendemain, tout est sur l’asphalte. C’est assez large, je me rends jusqu’à la montée Saint-Roch. J’en fais habituellement de mars à décembre. J’ai déjà eu un vélo stationnaire, mais je n’en fais plus parce que regarder la télévision en même temps, c’est tu plate! Même si je suis tout seul sur la route, c’est plus plaisant », lance M. Roy.
Les fins de semaine, comme la route est plus passante, il préfère explorer des endroits moins achalandés. Il fréquente à l’occasion la piste cyclable La Sauvagine et se rend dans des municipalités comme Yamaska, Saint-Ours, Saint-Robert, Sainte-Anne-de-Sorel et Sainte-Victoire-de-Sorel.
Pour chacune de ses sorties, il tente de parcourir un minimum de 35 km. Il peut parfois faire six sorties par semaine si jamais la température s’y prête et qu’il sait que la pluie l’arrêtera dans les jours suivants.
S’éloigner des CHSLD
Réjean Roy compte continuer le vélo pour se garder en forme.
« On s’éloigne des CHSLD. On se sent vraiment bien [après avoir fait de l’activité physique] », mentionne M. Roy, qui explique que sa femme, de son côté, se garde active avec la marche.
Le cycliste amateur donne du sang aux deux mois. C’est le seul moment où il ralentit la cadence puisque bien respirer lui est plus difficile la semaine suivant son don.