14 mai 2017 - 00:00
À Sainte-Anne-de-Sorel, les eaux se retirent lentement
Par: Louise Grégoire-Racicot
L’inondation est un phénomène naturel qui bouleverse le quotidien de bien des gens | Photo: TC Média - Pascal Cournoyer

L’inondation est un phénomène naturel qui bouleverse le quotidien de bien des gens | Photo: TC Média - Pascal Cournoyer

Les eaux ont amorcé leur décrue à Sainte-Anne-de-Sorel, en fin de semaine, confirmait dimanche midi, le maire Michel Péloquin.

Elles ont baissé de 10 cm au cours des dernières 24 heures, dit-il. « Mais il ne faut jamais jurer de rien. Un bon vent nord-est pourrait la faire varier encore au cours des prochains jours », poursuit-il.

Le niveau d’eau de 2017 ne l’a pas pris au dépourvu. « Cette inondation n’est pas très différente de celles des années passées. Aucun territoire nouveau n’a été inondé », décrit-il.

Sainte-Anne a toujours connu des inondations printanières depuis que ses premiers habitants sont venus s’y installer, précise M. Péloquin.

« Les crues vont et viennent, certaines années plus fortes que d’autres », décrit-il.

Selon lui, seuls les nouveaux venus ont réellement craint ce débordement de 2017. « Les vieux citoyens sont habitués et ont ce qu’il faut pour se prémunir », a rajouté le maire.

Peu de gens ont quitté leur maison. Il ne pouvait en dire le nombre ou s’ils ont déjà réintégré leur maison.

Personne ne manque d’empathie pour autant, note-t-il. « Mais nous savons que nous sommes construits en zone inondable et sommes organisés en conséquence », rappelle-t-il.

Plusiseurs y ont vécu une première expérience qui a pu être difficile, conclut-il. Mais pour quiconque, comme lui, qui a grandi à Sainte-Anne, l’événement est habituel.

« Une fois sur cinq, l’inondation peut être un peu plus importante, c’est tout », estime M. Péloquin, chiffres à l’appui. Il publiera d’ailleurs dans le prochain bulletin municipal Le Phare, des statistiques historiques sur le sujet.

Prochaines étapes

La route du Chenal-du-Moine était toujours fermée en fin de semaine. Lundi matin, la municipalité évaluera si elle la rouvrira à la circulation ou pas.

Pour le moment, seuls les résidents locaux y ont accès.

Puis la municipalité complétera son plan de rétablissement. Celui qui prévoit comment s’effectuera le ramassage des déchets transportés par l’eau sur le territoire.

« On passera bientôt en mode grand ménage, mais on ne sait quand exactement, tout dépendant de la rapidité de la décrue. »

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