Dave Batten a comparu le 1er mars dernier, au palais de justice de Sorel-Tracy, pour faire face à trois chefs d’accusation, soit voies de fait graves, voies de fait armées et séquestration envers sa conjointe.
Selon des témoins, « on est passés à un cheveu d’un féminicide ». La femme, gravement blessée, a réussi à fuir son agresseur et elle a dû se réfugier chez des voisins sur la rue de la Reine. Quant à l’accusé, il a tenu les policiers en haleine pendant environ deux heures jusqu’à son arrestation.
La juge Louise Leduc a ordonné la confection d’une expertise sur la responsabilité criminelle de Dave Batten à l’Institut Philippe-Pinel. Il sera de retour devant la Cour le 4 avril prochain pour la suite des procédures.
Un lourd passé criminel
Dave Batten n’en est pas à ses premiers démêlés avec la justice. En juin 2019, il avait fait les manchettes dans Les 2 Rives pour avoir provoqué un incendie criminel dans son logement de la rue Cardinal-Léger, à Sorel-Tracy, brûlant au passage une personne. Il faisait face à deux chefs d’accusation, soit incendie criminel par insouciance et avoir causé des lésions à une victime en raison d’un incendie criminel par insouciance. Il avait également été évalué à l’Institut Philippe-Pinel pour ce crime et déclaré non criminellement responsable environ un mois plus tard.
En juillet 2015, Les 2 Rives rapportait que lui et d’autres hommes étaient entrés par effraction dans une maison pour obtenir de l’argent. Après avoir intimidé un couple, échangé des coups avec le propriétaire et pris la fuite, Dave Batten, alors âgé de 20 ans, a été appréhendé avec quatre autres suspects. Il a fait face à six chefs d’accusation, dont introduction par effraction, voies de fait et complot. Il a plaidé coupable à deux d’entre eux, soit complot et introduction par effraction, écopant finalement d’une peine de deux ans moins un jour de prison, en juin 2016.
Avant cela, il faisait déjà face à six chefs d’accusation pour une autre affaire en janvier 2015, dont vol qualifié et enlèvement d’une personne dans l’intention de la faire séquestrer ou emprisonner contre son gré en vue d’obtenir une rançon. Après avoir plaidé coupable à des chefs de vol simple et séquestration, il avait écopé d’une probation de trois ans et des heures de travaux communautaires.
L’homme de 27 ans a aussi écopé de peines de prison pour des menaces et divers bris de probation à Granby et Longueuil en 2017 et 2018.
