7 mai 2019 - 12:34
Chef au Steakhouse & Bar de l'Hôtel de la Rive
Anaïs Simard remporte la deuxième place à une compétition culinaire provinciale
Par: Katy Desrosiers

La chef Anaïs Simard s'est démarquée parmi 170 candidats de partout en province. Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

La chef Anaïs Simard s'est démarquée parmi 170 candidats de partout en province. Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

La chef Anaïs Simard s'est démarquée parmi 170 candidats de partout en province. Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

La chef du Steakhouse & Bar de l’Hôtel de la Rive, Anaïs Simard, a remporté la deuxième place au concours d’art culinaire La Toque 2019, organisé par le fournisseur Service alimentaire Gordon. La finale s’est déroulée lors du Salon de l’alimentation au Centre de foires de Québec, le 1er mai.

Anaïs Simard a également remporté un voyage gastronomique de trois jours à Toronto, d’une valeur de 3000 $. La chef, originaire de Saint-Roch-de-Richelieu, aurait pu être première. « J’ai perdu 12 points sur 50 parce que j’ai remis mon plat en retard. Les juges me l’ont dit. Sinon, j’aurais été première. Mais le temps alloué, ça compte quand même dans le pointage, il faut le respecter », souligne-t-elle.

La jeune femme a été sélectionnée parmi 170 participants. Elle a dû traverser deux étapes avant de se rendre en finale. Lors de la première étape, les participants recevaient une boîte mystère contenant une dizaine de produits de l’entreprise. Ils devaient créer une assiette visuellement appétissante et faire parvenir la photo dans le délai établi. La chef a été sélectionnée parmi les 30 finalistes pour l’étape suivante.

Elle a reçu une autre boîte mystère à la seconde étape. Quelques jours après avoir envoyé la photo de sa deuxième assiette, elle a appris qu’elle faisait partie des trois finalistes. Elle a pu connaître les ingrédients qu’elle aurait à utiliser pour la finale deux semaines au préalable. Rendue sur place, elle a dû réaliser un plat en quatre assiettes pour les trois juges et une pour que le public puisse observer sa création.

« À 10 h, on pouvait commencer à placer notre plan de travail, mais on ne devait pas toucher à la nourriture avant 11 h. Par la suite, on avait une heure pour monter les quatre assiettes. Nos départs étaient décalés de 10 minutes pour ne pas que les assiettes patientent pendant que les juges goûtent », explique la chef.

Un des juges était Laurent Godbout, chef du restaurant Chez L’épicier à Montréal. Il a participé à plus de 100 compétitions culinaires, dont le prestigieux Bocuse d’or, une compétition reconnue internationalement. Il a aussi été juge à la première saison de l’émission Les Chefs.

Le deuxième juge était Jean Soulard, l’ancien chef du Château Frontenac et le troisième était Sébastien Bonnefis, chef de renom polyvalent et enseignant au Collège Mérici à Québec. Les critères qu’ils devaient évaluer sont le temps alloué, la créativité, la chaleur des aliments et de l’assiette, l’assaisonnement et la présentation visuelle.

Une expérience hors du commun

La chef était nerveuse lors de la finale. « C’est stressant, mais ça m’a redonné la piqûre. C’est beaucoup d’adrénaline. J’étais crevée en rentrant! », lance-t-elle.

Celle qui a fait des études à l’École hôtelière de la Montérégie a participé en 2013 à la compétition Apprentis cuisinier de l’année à Québec et à d’autres compétitions culinaires à l’école.

Une participation à l’émission Les Chefs?

Malgré sa volonté de participer à l’émission Les Chefs, la Saint-Rochoise ne peut pas. « J’écoute l’émission depuis que j’ai 15 ans. C’était mon rêve d’y participer. L’émission a été retirée quelques années des ondes et elle est revenue en même temps que je suis devenue chef. Je me suis inscrite, mais on m’a dit que comme je suis déjà chef, je ne peux pas participer. Pour moi, ça ne fait aucun sens que le sous-chef du Toqué puisse participer, mais pas moi », conclut Anaïs Simard.

Elle compte participer à d’autres compétitions dans le futur.

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