Face à ces nombreux changements, c’est l’aspect psychologique, et non physique, qui a causé le plus de maux au hockeyeur sorelois.
« Ç’a été une année assez difficile mentalement plus que physiquement, mais j’ai été chanceux d’aller avec des équipes qui avaient de bons vestiaires et de bons vétérans. Ç’a aidé mes transitions », a admis Beauvillier lors de la 15e Classique de golf Beauchemin–Fleury–Beauvillier–Aubé-Kubel présentée le 21 juin.
Ces nombreux déménagements ont vraisemblablement eu des répercussions sur ses performances individuelles, alors qu’il a inscrit seulement 17 points, dont 5 buts, en 60 matchs cette saison. Malgré tout, Anthony demeure optimiste. « En regardant vers l’arrière, je constate que j’ai appris beaucoup et j’en sors grandi. J’ai appris à m’adapter rapidement et à focuser sur les bonnes choses », a-t-il expliqué.
Après six saisons complètes disputées avec les Islanders de New York, l’équipe qui l’avait repêché en 2015, Anthony Beauvillier confie ne pas s’attendre à un contrat long terme. Ce dernier vient d’écouler un contrat de trois saisons d’une valeur d’environ 4 M$ par campagne.
« Je veux de la stabilité comme joueur de hockey, mais aussi comme être humain. La priorité, c’est d’avoir une opportunité et un bon rôle dans une équipe qui peut compétitionner. C’est mon focus cet été. Ça ne sera pas un contrat à long terme, mais ce sera à moi de faire mes preuves », a-t-il mentionné.
Quelques jours avant l’ouverture du marché des joueurs autonomes, le 1er juillet, il a confié avoir partagé son envie de demeurer à Nashville avec Barry Trotz, le directeur général de l’équipe du Tennessee. « J’ai aimé mon expérience à Nashville, a souligné le Sorelois, admettant que son lien avec Trotz pèse dans la balance. C’est pour ça que l’échange s’est passé. Sans lui, je ne pense pas que j’aurais été échangé à Nashville. »
Finalement, le 1er juillet, il a paraphé une entente d’une saison de 1,5 M$ avec les Penguins de Pittsburgh.