« Le toit en aluminium a été repeint avec une deuxième couche, le clocher avance. Ça va super bien », explique le président de la Fondation, Rhéal Blais.

Il précise que les gens sont réceptifs à la collecte. « Les gens répondent bien. On voit maintenant que la demande est basée sur quelque chose. Il y a deux ans, on était dans le sous-sol et les gens ne voyaient pas les travaux se faire, si bien qu’on organisait des activités pour amasser des fonds, mais ce n’était jamais assez », ajoute-t-il.

Malgré les quelque 6000 $ amassés depuis la dernière année, la Fondation doit récolter encore plusieurs milliers de dollars. « Si on n’amasse pas le 50 000 $, on ira négocier avec le ministère. On travaille sur la phase 3 et on n’a pas fini la phase 2 encore. Ça demande beaucoup de jus », souligne le président.

Le 50 000 $ demandé correspond au manque à gagner pour réaliser les travaux une fois avoir pris en compte l’argent fourni par le gouvernement. « Après le processus administratif au niveau du patrimoine, on a finalement eu notre argent, mais moins 15 %, poursuit-il. Le 15 %, on doit l’absorber. »

La phase 2 des travaux consiste à refaire les fenêtres, réparer et peinturer le toit, ainsi qu’effectuer des travaux de maçonnerie et de réparation de briques. Les travaux sont réalisés selon les devis établis par le ministère du Patrimoine.

La Fondation remettra des reçus d’impôt pour tout don de 20 $ et plus.