Pierre Dauphinais, directeur du SPDU à la Ville de Sorel-Tracy, explique que dans les dernières années, il n’y a pas eu de gros projets similaires à celui de la Fromagerie Bel. « Dans les autres projets, il y a la prison qui a été réalisée il y a environ trois ans. C’était un investissement institutionnel majeur », explique-t-il.
Du côté commercial, les investissements sont en hausse, passant de 2 544 700 $ en 2017 à 11 589 800 $ en 2018. M. Dauphinais mentionne que la hausse s’explique par la construction du Restaurant Lafleur, du concessionnaire Kia Sorel-Tracy et de la gare fluviale de la Société des traversiers du Québec.
Pour le secteur résidentiel, les investissements sont passés de 20 722 907 $ en 2017 à 19 249 016 $ en 2018. Pierre Dauphinais explique qu’en 2017, la construction des résidences du Cégep de Sorel-Tracy est venue augmenter la valeur des investissements de 2 300 000 $.
Globalement, depuis 2014, le nombre de permis pour les maisons unifamiliales isolées et jumelées a augmenté. Ils étaient respectivement de 26 et 8 en 2014, comparativement à 31 et 12 en 2018.
Toutefois, la valeur déclarée des investissements a diminué pour le secteur résidentiel en 10 ans, passant d’environ 31 M$ en 2008 à 19,3 M$ en 2018.
« Certaines années, il y a plus de quatre logements, ça peut faire la différence. Comme quand il y a eu la construction des appartements près du centre d’achats. Ça fluctue. La baisse n’est pas inquiétante. C’est toujours cyclique et quand on regarde ce qui s’est fait ailleurs, il y a un peu de baisses partout. Si je regarde depuis le début de l’année, on est en train de reprendre la courbe », mentionne le directeur.
Des travaux réalisés sans permis
En 2018, il y a eu 32 avis remis pour des travaux sans permis ou certificat, 39 avis pour des travaux ou aménagements non conformes et 53 avis pour des permis ou certificats échus. Pour ce qui est des travaux réalisés sans permis, M. Dauphinais affirme que la situation n’a pas d’impact sur la valeur déclarée des investissements, tous secteurs confondus. « On envoie un avis et les gens viennent régulariser et finalement, le permis se donne. Ils entrent dans les stats », explique-t-il.
Environ huit avis ont été remis pour bâtiment non entretenu et insalubre et six pour entretien et salubrité. « La Ville ne reprend pas les bâtiments. On demande aux propriétaires de se conformer. Ce qui peut arriver, c’est qu’on obtienne un jugement pour la démolition, comme c’est arrivé en début d’année sur la rue Provost », mentionne M. Dauphinais.
Il explique que ce nombre est stable et que le nombre de bâtiments bien entretenus vient balancer les certains bâtiments laissés à l’abandon.