Benjamin, d’abord, a été sacré champion, non pas dans une, mais deux catégories. De fait, avec sa Yamaha et représentant l’équipe 389, son écurie, il a été sacré champion dans la catégorie 65 cc 10-11 ans et 65 cc open. « Je courais dans trois catégories. Je participais aussi dans la catégorie 85 cc 7-11 ans », précise Benjamin Brousseau, qui a pris le troisième rang dans cette classe.
Dans le passé, Benjamin avait déjà réussi d’excellents résultats. Pas surprenant qu’il ait atteint de tels sommets cette année. « Cette saison, les conditions météorologiques n’ont pas été faciles, en plus. Il est tombé de la pluie six fois sur les huit courses auxquelles j’ai participé dans une de mes catégories », indique Benjamin, qui a remporté un titre de championnat pour la troisième fois.
Quant à Billy, qui roule sur de plus petites pistes que son grand frère, il a remporté le titre de champion dans la catégorie 65 cc débutant et en 50 cc électrique sur Yamaha GasGas. Billy roulait sur des motos propulsées par une batterie. « Mais je délaisserai l’électrique la saison prochaine », prévoit Billy qui en est à un premier championnat.
« J’avais le droit à une autre saison en électrique, mais j’ai décidé de passer à une autre étape. Une chose est sûre, tout le monde nous connaît maintenant », lance Billy avec un petit air coquin.
Les compétitions de motocross, c’est beaucoup de kilométrage et beaucoup de temps investi. « C’est huit fins de semaine et des centaines de milliers de kilomètres », fait remarquer la maman Valérie Jalbert.
Il ne reste qu’une seule compétition au programme pour les deux garçons, amicale celle-là. « Ensuite, notre temps sera consacré à l’entraînement et nous irons en Floride dans la période de Noël, en plus de la semaine de relâche scolaire. Nous laissons les motos en entreposage, là-bas », nous dit Benjamin Brousseau.
Faire de la compétition de motocross coûte beaucoup de sous, mais étant donné les résultats et la passion qui habite les gars, les parents de Benjamin et Billy ne le regrettent pas une miette.
