22 mai 2024 - 08:27
Bientôt 74 nouvelles portes à Saint-Roch-de-Richelieu
Par: Alexandre Brouillard

Les deux phases de la Cité Aneda, un projet domiciliaire projeté à Saint-Roch-de-Richelieu. Photo capture d’écran

La Municipalité de Saint-Roch-de-Richelieu poursuit son développement, alors qu’un nouveau projet domiciliaire de 74 portes, la Cité Aneda, sera vraisemblablement construit dans les prochains mois.

« Conçue pour les familles qui recherchent un environnement naturel et serein pour élever leurs enfants. Le design moderne de chaque résidence à la Cité Aneda est un mariage subtil entre l’élégance contemporaine et l’intégration harmonieuse dans la nature environnante », est-il détaillé sur le site Web de KM Investissement, une entreprise qui développe, redéveloppe et gère des projets immobiliers.

Deux phases sont prévues au projet pour un total de 74 maisons unifamiliales isolées. La première sera composée de 39 portes, tandis que la seconde en comptera 35.

Un site Web a d’ailleurs été créé pour présenter le projet : https://www.citeaneda.ca/. On y apprend que la Cité Aneda prendra naissance au bout de la rue Arthur-Priem et que la rue Saint-Joseph sera prolongée. D’autres rues sont également projetées, dont des Sorbiers et des Pruches.

Km Investissement n’a pas retourné la demande d’entrevue de notre journaliste.

Un projet presque ficelé

Le conseil municipal de Saint-Roch-de-Richelieu a demandé, en mars, de mandater la firme GBI pour le compte de KM Investissement pour soumettre une demande de certification d’autorisation auprès du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) pour les travaux de construction des services d’aqueduc et d’égouts des rues projetées.

Par le fait même, la Municipalité a indiqué ne pas s’opposer à la réalisation des travaux et a soutenu que le projet ne contrevient à aucun règlement municipal.

Le directeur général de la Municipalité, Jean-Virgile Tassé-Themens, a révélé que 20 % des arbres qui se trouvaient sur le lot où est projeté le nouveau quartier ont été protégés, alors que le déboisement est déjà complété. « On a forcé le promoteur à garder des arbres », mentionne-t-il, précisant que le changement de zonage était aussi fait.

« On a même créé une zone tampon avec du bois pour ne pas déranger des résidents qui ne sont pas loin. On a tout fait pour atténuer l’impact, mais je ne pouvais pas l’empêcher, c’était un terrain en zone blanche », soutient le directeur général.

Pour l’instant, une seule entente demeure à être signée entre la Municipalité et le promoteur lorsque ce dernier obtiendra son autorisation du MELCC.

« On a revu notre mode de fonctionnement des ententes promoteurs à même le lotissement. Ce projet-là va nous rapporter pour le fonds de parc à peu près 550 000 $. En plus des redevances de développement et les taxes », conclut Jean-Virgile Tassé-Themens.

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