D’ici quelques semaines, le promoteur entreprendra les travaux qui devraient être terminés au cours des premiers mois de 2020. « Il y a un gros travail de nettoyage pour que ce soit selon les standards de l’industrie, souligne-t-il. Il faut que tout soit propre. Il y a plusieurs enjeux sanitaires. Parce qu’il faut que ce soit un environnement sans bactérie. »
Dans un premier temps, c’est environ 40 % de l’ancienne prison qui sera reconvertie pour produire des paquets de joints préroulés. « On va condamner certains secteurs [de l’ancienne prison]. On ne fera pas tout d’un coup. On va partir et ensuite, on va grossir », indique M. Chalifoux, qui prévoit deux ou trois phases de développement.
Seulement pour la première phase, le promoteur estime que l’investissement nécessaire tournera autour de 3 M$. À elle seule, l’acquisition de la bâtisse représente environ 2 M$. Il faudrait ensuite acheter les équipements nécessaires, dont une machine unique en son genre qui arrivera de Montréal. « Elle n’existe pas encore », précise le promoteur.
Une quinzaine d’employés seront nécessaires pour le début des opérations prévu pour le printemps prochain. Ceux-ci seront appelés à veiller au bon fonctionnement de la machinerie et s’assurer de la qualité des produits.